A l’assaut des cols alpins du tour de France !

Par Marie-Hélène, auteure du guide Evasion Savoie-Mont-Blanc

Cet été, les cols des Alpes accueillent les amateurs de vélo sportif dans les mêmes conditions que les champions du Tour de France, c’est à dire sans voitures ! Prêts pour le challenge ?

En roue libre sur douze cols !

Avis aux cyclistes chevronnés ! Depuis la fin mai et jusqu’au tout début septembre, 12 cols situés en Savoie et Haute-Savoie alternent la fermeture de leur route aux voitures afin de laisser le champ libre aux vélos. L’opération « 1 jour, 1 col » dure seulement quelques heures mais c’est un vrai régal de pouvoir grimper les Aravis, l’Iseran ou le Galibier sans se préoccuper des conducteurs pressés qui vous collent dangereusement. Aucune inscription n’est demandée, il suffit juste d’être en bas du col au jour et à l’heure fixée par les organisateurs… et roulez jeunesse !

Col des Aravis, de l’Iseran,… du souffle et de l’endurance !

Inutile de préciser qu’il en faut vraiment dans le mollet pour participer ! Aucun des 12 cols qui participent à l’opération ne peut se grimper sans entraînement relativement régulier. En règle générale, les parcours comptent plus de 1 000 m de dénivelé sur des distances de 6 à plus de 30 km. A lui tout seul, le col des Aravis cumule 1 486 m de dénivelé et de bien rares parties ombragées. Plus haut col routier des Alpes accessible depuis Bonneval sur Arc (très pentu), ou Val d’Isère (plus facile), l’Iseran joue quant à lui avec notre cœur et nos poumons en raison de sa forte altitude : 2 770 m au compteur. Mais pour la récompense, on est gâté : les glaciers de Vanoise à proximité et une vue époustouflante sur l’Aiguille Percée ou le Mont Pourri.

Mon préféré, c’est l’Galibier !

100 ans depuis le premier passage du tour : c’est en effet en 1911 que les coureurs du Tour de France franchirent pour la 1^ère fois ce col mythique qui relie la Maurienne au Briançonnais. Depuis Valloire, ce grand classique bénéficie d’une pente relativement régulière pendant 8 km, jusqu’au Plan Lachat. Ensuite, ça se corse ! Echelonnée entre 7,5 et 10% de pente, la grimpette paraît interminable jusqu’au sommet et il ne faut pas hésiter à mouliner pour garder le rythme. Difficile alors d’être attentif au sifflement des marmottes qui ne sont jamais bien loin de la route… tout comme la neige symbolisant à elle seule la haute montagne. Mieux vaut donc emmener de quoi se vêtir chaudement, surtout pour la descente. Avec le Galibier prévu le 3 septembre se clôt ainsi l’accès des cols alpins aux seuls cyclistes.

Chronométrez-vous !

Vous avez manqué l’événement ? Consolez-vous en grimpant le col de votre choix avec une puce électronique qui indique votre temps effectué pour l’ascension. Disponible à l’office de tourisme de votre choix (une cinquantaine de stations participent en Savoie et Haute Savoie), cette puce qui se met tout simplement dans la poche déclenche un chronomètre (système caché dans une borne) qui ne vous lâche pas d’une semelle jusqu’au sommet. Ensuite, votre performance est disponible sur ordinateur et comparable aux autres timings effectués par vos – éventuels – concurrents… (www.timtoo.com).

Et vous, vous avez déjà tenté les cols alpins ? Vous avez d’autres suggestions de loisirs ? Racontez-nous !

Retrouver d’autres idées d’activités dans le guide Evasion Savoie Mont-Blanc.