
Mis à jour le 26 novembre 2018
| Asie , Blog Voyage , Voyageur
Publié le 18 septembre 2011
« Depuis mes 18 ans, j’ai vécu à Arras, en Allemagne, à Toulouse, à Paris, à Changzhou, à Shanghai et de nouveau à Paris« . C’est ce qui est écrit sur son blog. Entre autres. Car cette blogueuse a des choses à raconter. Et la bougeotte aussi, sachez-le. Curiosité : voici ce qui pousse Aurélie à aller, de-ci, de-là, en Asie ou ailleurs. Mais surtout en Asie. Deux ans et des voyages fréquents en Chine, un peu de vadrouille en Asie du Sud-est et la demoiselle a de quoi alimenter, sans jamais ennuyer, les pages de son blog. Anecdotes, impressions ou bons plans : voici le programme de Curieuse Voyageuse. Un nom qui définit Aurélie. Un blog qui donne envie d’Asie.
Vaste question… l’Asie et la Chine représentent pour moi l’altérité. La Chine en particulier est synonyme de surprise permanente, d’impossible qui devient possible, de l’inattendu qui s’incarne au coin de la rue… Je suis partie en Chine alors que je m’y suis intéressée depuis 2005, depuis la France. J’ai commencé à travailler avec la Chine juste après mes études. En 2009, je me suis fait licencier pour raisons économiques, et j’ai décidé de partir tenter ma chance là-bas. Je n’avais pas de travail en partant, mais j’avais motivé mon conjoint d’alors pour en trouver. J’ai trouvé pour ma part une fois sur place.
C’est la Chine que je connais le mieux. J’aime bien les régions marquées par les minorités ethniques. Les régions où on se sent encore plus perdus, sans repère, où le mandarin devient la langue d’échanges, car vu que les personnes parlent avant tout leur dialecte, on a le même niveau en mandarin. J’aime aussi la fureur des grandes villes : l’énergie débordante de Shanghai, l’espoir que chacun peut avoir de créer sa chance, et toute la vie qui s’en dégage
Question bien large également… En général, j’ai été assez surprise par le côté « autoroute touristique » de cette zone. Je ne m’attendais pas à voir autant de routards. Ca vient peut-être du contraste avec la Chine, et tous ses Chinois. C’est vraiment le deux-roues qui m’a permis de sortir des sentiers battus et d’apprécier la beauté des paysages, et la gentillesse de gens… J’ai visité la Thaïlande, le Laos et le Cambodge. En quelques mots bien généraux pour l’ensemble de la zone je dirais : vert, humide, souriant, facile pour communiquer. Pour la Thaïlande, j’ajouterai, une mauvaise surprise avec Chiang Mai, trop visitée à mon goût, et une très bonne avec Bangkok, pour laquelle j’ai eu un coup de cœur, avec ses ruelles, ses habitants faisant leur vie et se souciant peu du Blanc de passage… Le Laos m’a vraiment épatée pour ses paysages, j’ai aussi rencontré de très belles personnes là-bas. Et le Cambodge… pas facile avec son histoire récente… J’ai été superbement marquée par une ONG, Friends, qui m’a redonné de l’espoir pour les enfants de rue, et bien sûr par Angkor, la splendide.
Pour le ciel et les nuages, c’est surtout vrai pour mon dernier grand voyage, en Asie du Sud Est. C’était la saison des pluies, et on aurait dit que les nuages se donnaient en spectacle pour moi. Je suis vraiment retombée en enfance et ai passé une bonne partie de mon séjour la tête dévissée… Pour les portraits, c’est très variable. Je demande toujours avant de prendre la photo, au moins avec des gestes, et je montre toujours l’écran après. Ca permet une première prise de contact, toujours sympa pour engager la rencontre. Une fois, dans une contrée reculée de Chine, je pense avoir montré le premier appareil à une jeune bergère. Elle était vraiment intriguée. Et super contente de pouvoir prendre des photos elle-même, même si elle n’a pu les voir que sur le petit écran. Pour le voyage d’après, j’étais équipée d’un polaroïd. Et là, j’ai vécu un moment extraordinaire, où je me suis transformée en photographe de famille, avec toutes les mamans du village qui voulaient immortaliser leurs enfants…
Pour la Chine, un des derniers romans que j’ai lu : Brothers de Yu Hua. Un roman fleuve qui permet de saisir la seconde partie du 20ème siècle chinois si tourmentée et si importante pour comprendre la Chine d’aujourd’hui.
Budapest pour un week-end de novembre. Et pour le prochain grand voyage, la liste est longue et le plan loin d’être établi : le Transsibérien ? Taiwan où je n’ai pas encore été ? le Brésil ? L’Inde, que j’ai à peine déflorée en une semaine ?…
Le blog d’Aurélie : Curieuse voyageuse