
Mis à jour le 27 novembre 2018
| France , gastronomie , Provence-Alpes-Côte d'Azur
Publié le 21 septembre 2011
Le miel, je le regarde, je le respire et je l’avale. Ce pot est un concentré d’énergie et de soleil. Entre Nice et Menton, dans l’arrière-pays, vous pourrez dénicher de bons produits du cru.
Pour ne pas acheter n’importe quoi à n’importe qui, l’étiquette doit mentionner “récolté et mis en pot en France par…”, suivi du nom de l’apiculteur. L’étiquette peut aussi se doter d’une IGP (indication géographique protégée), d’un Label Rouge ou d’une médaille au Concours général de Paris.
Jérôme Payen, du Rucher des Baous, propose visite et dégustation dans sa miellerie de la Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie. En septembre-octobre, vous aurez tout le choix possible en saveurs et textures (c’est la fin de la saison apicole) : miels de sarriette, de châtaigner (assez corsé, celui-là), des miels de lavande maritime ou de bruyère blanche, etc. Jérôme produit aussi du pollen frais de cistes (le plus riche) et de la gelée royale (une petite cuillerée le matin à jeun sous la langue pendant un mois et vous affronterez l’hiver sereinement !). Le jeudi matin, au marché de Sospel, la famille Lavoriero propose également sa production (beaucoup de miels médaillés, avec des pains d’épices et des nougats maison). Vous pouvez aussi passer le jeudi après-midi chez eux : le Rucher des Oliviers se trouve sur la route de Moulinet.
Avis à celles qui ne le savent pas encore : le-miel-est-meilleur-pour-la-santé-que-le-sucre-blanc. Pourquoi ? 1) Son pouvoir sucrant est supérieur (donc on en met moins). 2) Il est moins calorique, même s’il affiche quand même ses 300 calories aux 100 grammes. 3) L’organisme l’assimile mieux. Outre la tartinade de miel sur pain grillé – Ah ! observez comme il se détend voluptueusement dans les trous et change de couleur -, le miel accompagne aussi la faisselle et le fromage blanc. Il donne aussi un goût épatant aux marinades.
Carottes confites au miel de romarin et crème d’olives vertes
Une heure et demie de cuisson mais la garantie de manger les meilleures carottes que vous ayez croquées ! Attention, la réussite de cette recette est dans la cuisson…
Ingrédients (pour 6) :
– 2,5 kg de carottes
– 30 cl d’huile d’arachide
– 200 g d’olives vertes
– 1 c. à soupe de miel de romarin
– 6 gousses d’ail
– les feuilles de 8 tiges de persil,
– 30 cl de crème fleurette
– 1 c. soupe de beurre
– 2 pincées de sel, poivre du moulin
– 1 verre d’eau
Préparation (1h30) :
1 – Epluchez les carottes et coupez les comme des frites. La cuisson étant très longue (50 mn – 1h) partagez la quantité d’huile et de carottes dans 2 poêles assez grandes. Tournez souvent : les carottes doivent rester moelleuses.
2 – Entre temps, dénoyautez les olives vertes, blanchissez les 2 à 3 mn et égouttez-les dans une passoire avec les carottes pendant 30 mn.
3 – Dans une sauteuse, faites fondre le beurre avec l’ail et le persil hachés. Mélangez avec une spatule et ajoutez les carottes, les olives et le miel.
4 – Salez légèrement, poivrez du moulin. Versez la crème fleurette et 5 mn plus tard l’eau.
5 – Laissez mijoter à très petit feu une dizaine de minutes
Servez dans un plat creux et préalablement chauffé.
Recette de Gui Gedda, extraite de son livre « Tout Miel » et publiée sur le site : miels-de-provence.com
Et vous, vous avez un miel préféré ? Un apiculteur à conseiller ? Allez-y, faites part de vos bons plans !
Retrouvez d’autres saveurs, des adresses de cafés ou de restaurants dans le guide Evasion Côte d’Azur.