
Mis à jour le 10 janvier 2020
| Bretagne , nantes , Pays de la Loire
Publié le 17 avril 2012
Il était une fois deux doux dingues François Delarozière et Pierre Orefice. Bercés par l’univers mécanique de Léonard de Vinci et celui fantasmagorique de Jules Verne, ils revisitent le passé industriel des chantiers navals de Nantes. Ainsi prend forme un projet fou, surprenant. De quoi retrouver une âme d’enfant.
La visite commence dans ces immenses halles de béton et d’acier qui datent du début du XXe s. Leur vocation première : des chaudronneries où été fabriquées les pièces nécessaires aux bateaux. Au bout, un immense éléphant de 12 mètres de haut. Une créature incroyable, tout droit sortie d’une imagination fertile et un peu foutraque.
Quand on sort de la nef et de la galerie des machines, on peut gagner les quais de la Loire. En tout plus de 300 hectares en pleine réhabilitation. Il y règne une atmosphère d’un autre âge, entre poésie, nostalgie et modernisme. C’est étrange et terriblement attachant.