Mis à jour le 2 janvier 2020
| Bali
Publié le 1 juin 2015
Pénétrer dans le secret des temples bouddhistes, plonger dans l’océan Indien, trekker au milieu des rizières, profiter d’un massage… Vous rêvez de partir à Bali mais vous ne savez pas par où commencer ? Budget, saison, hébergement… Voici 10 questions-réponses pour vous aider à préparer votre séjour.
En partant de Paris, vous aurez forcément une escale (à Amsterdam, Kuala Lumpur ou Bangkok) pour vous rendre à Bali*. Comptez environ 18h de vol (12 000 km tout de même !) et des billets à partir de 800€ pour un A/R Paris-Denpasar (l’aéroport de Bali). L’été, il faudra compter encore plus, car c’est la haute saison. Distance oblige, le décalage horaire peut paraître important : +6h l’été et +7h l’hiver. Mais promis, que ce soit la durée du vol ou le jetlag à l’arrivée, vous ne regretterez pas votre voyage !
Pour vous rendre en Indonésie, il vous faudra avoir un passeport valable au moins 6 mois après votre date de retour ainsi qu’un visa touristique. Pour l’obtenir, deux choix s’offrent à vous : vous pouvez soit déposer une demande de visa à l’ambassade d’Indonésie à Paris (40€ pour un visa de 60 jours ; formulaire à remplir en ligne) ou bien l’acheter directement à l’arrivée. Si vous atterrissez à Denpasar, vous devrez payer 35$ (env. 28€) pour un visa de 30 jours (renouvelable une fois). Mieux vaut avoir l’appoint en dollars car le taux de change est peu avantageux à l’aéroport. Suivant l’aéroport d’arrivée, vous pourrez également payer en euros.
Il y a deux grandes saisons à Bali : la saison sèche, qui court de mai à décembre, et la saison des pluies, qui a lieu en général du mois de janvier au mois d’avril. La période la plus touristique se situe en juillet-août, si vous le pouvez mieux vaut donc privilégier les mois de mai-juin et septembre pour visiter l’île. À Bali, il fait jour de 6h à 18h environ, quelle que soit la saison, proximité de l’Équateur oblige. La température moyenne est de 26°C.
Si l’Indonésie est un pays très bon marché pour les voyageurs européens, Bali déroge un peu à cette règle, le tourisme étant omniprésent sur l’île. Si vous arrivez en provenance de Java ou d’une des îles de la Sonde, vous noterez donc une vraie différence en matière de prix et de confort. Mais voyons plutôt le bon côté des choses : la gamme de logements proposée est vaste et vous pourrez tout aussi bien loger dans un 4 étoiles perdu au beau milieu d’une rizière que dans une auberge de jeunesse surpeuplée de surfeurs australiens. Comptez environ 15 à 20€ la nuit pour une chambre double dans un « losmen », un petit hôtel familial sans prétention, et jusqu’à 100€ en moyenne pour de très belles prestations (piscine, cours de plongée et bon petit-déj inclus). Un conseil : marchandez toujours les tarifs affichés, ce sont rarement des prix fixes.
Vous n’avez pas peur d’être secoué ? Alors pour vous déplacer à Bali, optez pour un « bemo », un bus local aux courroies fatiguées mais au prix imbattable. Vous pourrez vous faire indiquer les arrêts de ces vans d’un autre âge par le personnel de votre hôtel. Les habitués des deux roues et des chemins cahoteux opteront pour la location de scooters, environ 5€ la journée. Pour les plus longs trajets et si le confort est votre priorité, tous les hôtels proposent les services d’un chauffeur. Comptez environ 10 à 20€ par personne, selon le lieu et la saison. Vous pouvez enfin choisir l’option taxi, souvent bon marché, mais préférez décider d’un prix fixe avant de vous lancer dans une grande course.
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La nourriture balinaise est largement inspirée de ses voisines asiatiques. Dans les restos, on vous proposera souvent des plats à base de nouilles et de riz ou des soupes accompagnées de quelques légumes. Amateur(ice) de viande, attention : Bali est à majorité bouddhiste, et la plupart de ses habitants sont végétariens. Vous pourrez tout de même vous délecter de succulentes brochettes de viande de temps en temps dans les coins touristiques. Le plat national est le nasi-goreng, qui signifie « riz frit » en indonésien. Il se compose bien évidemment de riz, accompagné de poulet, d’œufs, d’oignons et de légumes. Si vous êtes près de la côte, attendez-vous à manger du poisson grillé. Demandez bien d’où il vient avant de la consommer, la pêche n’est pas toujours locale à Bali. Au petit-déj, tout le monde mange des bananas pancakes, sorte de crêpes au bon goût de banane. Vous pesterez sans doute contre la récurrence de ce mets lors de vos petits déj, mais on parie qu’il vous manquera une fois revenu en France !
L’Indonésie n’est pas un pays dangereux. L’un des accidents les plus fréquents reste la blessure au pied sur les coraux lors d’une session de snorkeling. Veillez donc à ce qu’aucune plaie ne s’infecte et nettoyez régulièrement vos petits bobos. Aucun vaccin n’est obligatoire avant de se rendre dans le pays. Les conditions sanitaires sont relativement bonnes, et vous risquez tout au plus une belle mais inoubliable intoxication alimentaire si vous manquez de chance ! Rassurez-vous, ce sera sans doute une de vos anecdotes préférées une fois rentré(e). En cas d’urgence, renseignez-vous auprès des hôtels de luxe qui possèdent souvent une liste de médecins « fiables » et de cliniques à contacter. Si le traitement anti paludisme n’est pas obligatoire à Bali, il est cependant fortement recommandé si vous projetez de visiter une autre île et la précaution est de mise si vous séjournez longuement dans des zones très reculées de l’île.
Bali est réputée pour ses vagues. Beaucoup de voyageurs séjournent au sud de Denpasar, sur la péninsule du Bukit. Les spots de surf d’Uluwatu et de Padang Padang sont en effet connus des surfeurs du monde entier, qui s’y retrouvent pour savourer des vagues interminables. Pour les débutants, de nombreuses écoles de surf proposent des cours à la journée, ou des surf camp d’une semaine. Le soir, on se retrouve souvent sur la plage au coin d’un feu pour écouter du rap indonésien ou d’improbables reprises de One Direction ! Savourez, c’est mieux que le concours de l’Eurovision après tout.
Pour la plongée, mieux vaut se rendre à l’extrême est de l’île, du côté d’Amed. Plus préservée que certaines zones littorales de l’île, Amed accueille de nombreux amateurs de snorkeling. On y vient aussi pour ses plages de sable noir et ses hébergements au sommet de falaises arides, qui surplombent les spots de plongée et constituent de véritables havres de paix après le tumulte de Kuta et l’arrivée à Denpasar.
Les artys et les yogis préféreront la tranquille ville d’Ubud, au centre de l’île. Ubud est réputée pour ses galeries et la proximité de ses rizières. Son nom signifie « médecine traditionnelle » en balinais. Temple du cool et source d’inspiration pour de nombreux artistes de passage, Ubud regorge de magasins. On se balade dans ses rues, entre les échoppes de souvenirs, les temples bouddhistes et les tableaux d’artistes locaux. D’un calme souverain, Ubud incite à la tranquillité. Attention toutefois, la ville souffre aussi de son succès, et il y a souvent énormément de touristes l’été.
Peu importe la saison, emmenez vêtements d’été et vêtements de pluie ; vous n’êtes pas à l’abri d’une averse ! Quel que soit votre niveau de plongée, glissez bien dans votre valise un masque, un tuba et une paire de palmes. Avec ses plages à perte de vue, ses petits temples bouddhistes aux couleurs vives et ses jus de fruits exotiques, Bali a tout d’un décor de rêve. L’île appelle au farniente, prenez donc le temps de vous laissez aller à la lecture d’un bouquin dans un hamac. À l’ombre des arbres, bercé par le bruit de l’eau, vous pourrez dévorer Mange, Prie, Aime, adapté à l’écran par Ryan Murphy. L’histoire est certes à l’eau de rose, mais elle a le mérite d’avoir lieu à Ubud. Enfin, plus pratique mais tout aussi indispensable que le matos de plongée, le spray antimoustique, jeté in extremis dans vos bagages au moment de partir, sera votre meilleur allié. La tombée de la nuit est l’heure de l’apéro pour tout le monde, y compris pour tout un tas d’insectes !
*Lien sponsorisé
Les fameux bemos, je sais pas ce que j’aurais fait sans eux haha 🙂 J’aurais aimé tomber sur cet article avant mon départ ! Thanks guide évasion ! 😉
resasunset
le 3 juin 2015 :
bel article !