Extrait du guide Évasion Sardaigne
Découvrez la Sardaigne; ses plages de sable fin, ses criques escarpées et sa flore verdoyante. Une île où la dolce vita italienne côtoie une nature aussi farouche qu’époustouflante. À pied, à cheval ou à vélo, ce coin de paradis vous délivre tous ses secrets ! Voici 7 activités pour découvrir la nature sauvage de l’île.
L’île est sillonnée par des sentiers : on rejoint des plages éloignées comme Cala Luna dans le golfe d’Orosei, on traverse le canyon Gorropu dans le Supramonte ou on marche jusqu’à des sites préhistoriques comme Tiscali. À noter : les balises ne sont pas toujours en bon état. Savoir lire une carte topographique ou faire appel aux services d’un guide peut s’avérer nécessaire.
La Secca delle Colonne de l’archipel de La Maddalena, l’île de Tavolara, la Secca Santa Caterina du Capo Carbonara sont les principales réserves marines de la Sardaigne et, donc, de sublimes spots de plongée. La plupart des clubs de plongée sur place proposent différentes activités comme le snorkeling, pour ceux qui voudrait profiter des fonds sous-marins tout en restant en surface.
Grâce à son exposition aux vents, l’île est particulièrement réputée pour pratiquer la planche à voile et, plus récemment, le kitesurf. Vous pourrez en faire sur les îles des Gabbiani ou de Caprera. Au sud, dirigez-vous vers les environs de Cagliari. Le kayak n’est pas en reste : il est pratiqué dans le golfe d’Orosei pour explorer ses criques. Autant d’activités qui vous permettent de profiter de l’eau turquoise de la Sardaigne.
La grotte d’Ispinigoli, près de Dorgali, est sans aucun doute la plus renommée. Mais l’ensemble de l’arrière-pays est caractérisé par ses cavités rocheuses, comme celles de Sa Oche et Su Bentu (à l’est), ou la grotte Is Zuddas (pointe sud). Les côtes escarpées en sont tout aussi riches : on visitera en bateau celles du Bue marino et de Neptune. La grotte de Nereo, parmi les plus grandes cavités sous-marines de la Méditerranée, est destinée uniquement aux plongeurs expérimentés.
Le trenino verde est un moyen de transport pittoresque : remis en service avec des locomotives à vapeur ou des automotrices, ce petit train touristique utilise le réseau à voie métrique construit au XIXe s. Actuellement, quatre circuits sont possibles sur l’île, dont le Bosa-Macomer et le Palau-Tempio Pausania. La ligne Arbatax-Gairo, qui traverse le Gennargentu, a été suspendu à cause des dommages causés par les incendies de l’été 2017. Tout est mis en œuvre pour rouvrir cette ligne au plus vite. Allant où les routes ne vont pas, c’est un moyen féerique de découvrir l’arrière-pays.
Au sud, observez le flamand rose dans la lagune de Molentagius, près de Cagliari. Les étangs de Cabras et de Mistras, dans la péninsule du Sinis, sont également riches en oiseaux : on y aperçoit le héron et le cormoran et encore le flamand rose, omniprésent. Au nord, les salines de Stintino et Platamona sont connues pour l’observation des volatiles, alors qu’entre Alghero et Bosa, en s’armant de patience, vous pourrez apercevoir le rare vautour fauve.
Même si on attend la mise en place de 42 itinéraires à vélo (plus de 2 000 km de pistes cyclables à aménager), la Sardaigne reste quand même une destination qui se prête aux deux roues. Ses nombreuses « routes blanches », non asphaltées, sont idéales pour des vélos tout terrain. Alors, explorez le plateau de la Giara en bicyclette, ce qui permet de le découvrir aisément en une seule journée.