
Mis à jour le 11 février 2020
| Cuba
Publié le 28 juin 2018
Cuba ne se contente pas d’être une destination balnéaire sur fond de salsa, conga ou cha-cha-cha. L’île a tant à offrir : une riche histoire, mais aussi une nature luxuriante, que les plantations de canne à sucre ou de tabac ont épargnée. Selon vos goûts, voici de quoi vous aider à choisir dans quelle région de Cuba séjourner, que ce soit pour une étape ou pour poser vos valises.
Pour tous ceux qui sont friands d’histoire(s), de belles américaines (almendrones) et de salsa, pas d’hésitation : ce sera La Havane ! Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, le vieux centre historique (Habana Vieja) a conservé son cachet baroque : il regorge de couvents, d’églises, de palais. Et what else ? Promenade en bord de mer sur le Malecón (la jetée), où le mythique Hotel Nacional, qui a accueilli tant de stars, joue toujours les vigies ; escale au café El Floridita, où Hemingway enchaînait daïquiri sur daïquiri… On entamera la nuit, qui risque d’être longue, à la Fábrica de Arte Cuba, où se fabrique le nouveau son de La Havane.
Pour le fun : découvrez la ville en coco-taxi, le rickshaw motorisé version cubaine.
La fête continue à La Havane !
Dans la province de Pinar del Rio, ce nom-là fait briller les yeux des amateurs de puro (cigare). Mais pas que… La vallée a aussi ses paysages oniriques de mogotes (sortes de pains de sucre). Pour découvrir plantations et processus de fabrication des meilleurs havanes, la région se parcourt à pied, à cheval ou à vélo ! Le mieux est de loger chez l’habitant, en casa particular, telle la Casa Vasquez.
À consommer avec modération : à l’étape, dans le rocking-chair de service, goûtez à la liqueur locale obtenue à partir de la goyave, la guayabita.
Farniente toute ! Plages de sable blanc à l’infini, hôtels luxueux où le all inclusive est de rigueur et fête jusqu’à plus soif… Varadero est LA station balnéaire. Si l’on veut faire son cinéma, on choisira une adresse de star : la Mansión Xanadú, où Cary Grant et Ava Gardner avaient leurs habitudes. Voyez cela avec un voyagiste comme Directours.
Si vous avez le rythme dans la peau, Santiago de Cuba – tout à l’est – est fait pour vous. En l’honneur de son saint patron, saint Jacques, la capitale de l’Oriente possède son Carnaval, hors Carême (en principe la dernière semaine de juillet), qui est l’un des plus fous, l’un des plus caliente entre tous les carnavals cubains. Comparsas (groupes costumés), farolas (lampions)… Il y a de la conga dans l’air. Une agence locale comme Cuba en liberté* peut vous aider à organiser votre séjour au moment du Carnaval.
Séquence de rattrapage : la ville a même son musée du Carnaval (Museo del Carnaval), avec un mini-spectacle quotidien inclus dans le prix du billet, et ce toute l’année !
C’est le Cuba du sucre roi… et des négriers. Trinidad, qui n’a pas volé son surnom de « la belle endormie », a gardé ses palais sucriers comme le fastueux palais Cantero (1827), recyclé en musée. Indispensable complément : il faut se rendre dans la vallée de los Ingenios, la vallée des sucreries, qui s’étire sur plus de 40 km aux portes de Trinidad. C’est un vrai musée à ciel ouvert : les carcasses métalliques des moulins à sucre sont encore là, tout comme les miradors, d’où les seigneurs du sucre surveillaient leurs esclaves.
Pour se rendre dans la vallée : un train part chaque matin à 9h30 de Trinidad pour se rendre dans la vallée. Arrêts à Guachinango pour son ancienne hacienda et pratiquement au pied de la tour de surveillance Manaca Iznaga.
Le Cuba vert… Au sud de l’île, cette péninsule en forme de chaussure – d’où elle tirerait son nom, mais rien n’est moins sûr – est le paradis des oiseaux. Plus de 175 espèces (certains parlent de 230, on ne chipotera pas !) y ont élu domicile, dont l’emblématique tocororo (le trogon de Cuba aux couleurs du drapeau cubain) ou l’amazone de Cuba, un perroquet flamboyant. Hors des marais et des lagunes classés réserve de biosphère par l’Unesco, on choisira comme camp de base la baie des Cochons, qui offre plus d’un site de snorkeling. Ou Cienfuegos.
Si vous voulez jouer les Robinson, c’est là. Justement, dans cet archipel, qui compte 350 îlots-confettis, l’isla de la Juventud (l’île de la Jeunesse) aurait inspiré Robert-Louis Stevenson pour son Île au trésor. Elle possède des plages sublimes comme la playa Punta Francés, où les tortues viennent pondre. Mais le côté paradisiaque de l’île a dû totalement échapper à Fidel Castro, qui y fut détenu après son opération commando plus que ratée de la caserne Moncada à Santiago en 1953. Avis aux curieux : sa cellule se visite !
Pour faire durer le farniente, retrouvez notre top des plus belles plages de Cuba.
*Lien sponsorisé