
Mis à jour le 30 novembre 2018
| Japon
Publié le 13 octobre 2016
Le réseau de transport du Japon, bien que souvent cher, est extrêmement fiable. Il est généralement assez simple et sûr de se déplacer dans le pays. Mais pour tirer le maximum de son séjour, il y a parfois quelques petites astuces transport à connaître. En voici 8.
Hyperdia est votre meilleur allié transport au Japon. En indiquant vos stations, date et heure de départ et/ou d’arrivée, le moteur de recherche ultra performant vous propose plusieurs itinéraires détaillés à la précision redoutable : durée du trajet, nombre de correspondances, tarif et même numéro de quai ! Cette petite merveille est également disponible sur iPhone et Android avec une option de recherche spéciale JR Pass.
Idéal pour les visiteurs pressés qui veulent rentabiliser leur séjour au Japon en en voyant le plus possible, JR Pass offre un accès illimité pendant 7, 14 ou 21 jours au réseau de transport de la Japan Railways (JR), à l’exception de quelques Shinkansen. Certains bus et bateaux sont également compris dans le forfait transport, tel que le ferry qui permet d’accéder à l’île d’Itsukushima (plus connue sous le nom de Miyajima) et à son célèbre tori flottant. Le JR Pass ne peut s’acheter qu’à l’extérieur du Japon et doit être activé une fois sur place dans une agence JR. Le train étant assez onéreux au Japon, c’est une option intéressante si vous prévoyez un itinéraire condensé sur une courte période. À titre d’exemple, le pass 7 jours est rentabilisé avec un aller-retour Tokyo-Kyoto. Et si vous ne décidez d’explorer qu’une part réduite du pays, vous pouvez même choisir parmi les JR Pass régionaux.
Il existe quantité d’autres pass, forfaits et formules censés vous faire économiser pendant votre séjour au Japon, que ce soit sur les vols intérieurs ou pour une destination en particulier (dans ces cas-là, il s’agit souvent de billets combinés transports + attractions). Certains peuvent être très avantageux, encore faut-il faire l’effort de se renseigner un peu. Une recherche avec le nom de la destination + pass peut parfois faire des miracles.
Au Japon, le prix d’un ticket de transport dépend généralement de la distance parcourue. Il faut donc à chaque fois vérifier le tarif qui correspond au trajet que l’on souhaite effectuer. Ce n’est pas toujours évident pour les visiteurs étrangers. En cas d’erreur, des bornes à la sortie des stations permettent de régulariser la situation. Mais une carte Pasmo ou Suica, prépayée et rechargeable, simplifie la vie et présente un gain de temps fort appréciable. On la passe aux bornes des stations de transport et plus besoin de s’inquiéter. On peut même s’en servir pour payer aux distributeurs de boissons (Fanta raisin anyone ?) et pour régler de menus achats dans les kiosques.
Si un Tokyo-Kyoto fuse en 2h30 de Shinkansen, le trajet en bus de nuit prend huit bonnes heures. Mais le temps, c’est de l’argent, comme on dit. S’il faut prévoir au moins 8000 yens pour le train, le tarif routier, lui, peut descendre jusqu’à 3200 yens. Et c’est sans compter la nuit d’hôtel économisée !
Se repérer au Japon n’est souvent pas une mince affaire. Pour ceux qui sont habitués aux rues avec leurs bâtiments numérotés consécutivement, pairs d’un côté, impairs de l’autre — autrement dit, absolument tout le monde —, les adresses japonaises ont de quoi dérouter. En effet, au Japon, le système de numérotation fonctionne par blocs. Une adresse japonaise se termine donc généralement par trois chiffres : le numéro du pâté de maisons, celui de l’immeuble, et enfin celui de l’appartement. Lorsque vous vous rendez quelque part, prenez bien l’adresse complète avec vous, de préférence avec une version aussi en japonais, afin de pouvoir demander votre chemin.
Si vous finissez par vous perdre, n’hésitez pas à demander de l’aide. Les Japonais sont extrêmement serviables et feront tout leur possible pour que vous retrouviez votre chemin. Et si votre ange gardien ne parle pas ou peu anglais (ce qui est fort fréquent), usez du mime, de grands gestes ou de petits imagiers « à pointer »… Tous les moyens sont bons. Si vous n’osez pas aller directement demander de l’aide, le plus simple reste encore d’ouvrir une carte au milieu de la rue… quelqu’un volera à coup sûr à votre rescousse ! Regarder autour de soi avec l’air perdu marche aussi.
Au Japon, on roule à gauche. Si c’est bon à savoir au moment de traverser la rue (ou si vous envisagez de louer une voiture), ça a aussi des conséquences… dans les escalators ! Alors qu’en France, on tient sa droite, dans l’archipel nippon, c’est l’inverse. Un petit détail qui a son importance si on ne veut pas se faire bousculer par des salary men pressés.
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