Mis à jour le 3 janvier 2020
| Florence , Food & coutumes , Toscane
Publié le 2 mai 2014
Et si on troquait pasta et pizza pour des expériences culinaires 100 % florentines ? Avant de vous attabler à Florence, ouvrez l’œil : les établissements affichant un logo avec un petit escargot adhèrent au mouvement slow food. C’est la garantie de manger une cuisine maison concoctée avec des produits locaux et de saison.
Trippa alla fiorentina (tripes mijotées à la tomate), lampredotto (estomac de bœuf bouilli) servis dans des petits pains… les abats sont les incontournables de la cuisine de rue florentine depuis des siècles. Si le cœur vous en dit, vous pourrez succomber à ce rituel local du côté de Sant’Ambrogio (via dei Macci), à la loggia di Mercato Nuovo (via Porta Rossa) ou à San Frediano, fiefs des meilleurs banchini dei trippai (tripiers ambulants). Ces spécialités figurent aussi, selon des jours précis, au menu des cantinetta populaires comme Mario (via Rosina, 2r). Autre option, faire la queue devant le stand très (trop ?) couru de Nerbone au mercato centrale dans le quartier San Lorenzo.
Ah les glaciers de Florence qui ont plus d’un parfum pour vous enivrer à l’heure de la passegiata ! Nos préférés ? Le savoir-faire sicilien de Carabè (le sorbet fraise est à tomber !), les glaces bios de Grom ou les fantaisies de La Carraia (mojito, cheesecake, ricotta-poire…) sont des valeurs sûres. Mais il y en a beaucoup d’autres à découvrir au hasard de vos balades !
Autre option douceur, faire une halte dans un café historique : le chocolat chaud nappé de crème chez Rivoire est un must, à moins que vous ne préfériez potiner autour de pâtisseries toscanes comme à la Belle Époque chez Gilli ou Da Scudieri : cannoli, cantucci (croquant aux amandes)…. Au passage, sachez que dans les grands cafés, vous payerez deux à trois fois moins cher au comptoir qu’assis à table ou en terrasse.
Quoi de mieux que l’enoteca (bar à vins) pour s’initier aux vins toscans ? Chic ou cheap, les établissements sont légions et on peut y grignoter panini, assiettes de charcuterie et fromages locaux. On aime particulièrement l’ambiance populaire de la Casa del Vino, les paninis et la convivialité de All’Antico Vinaio (on boit son verre sur le trottoir) ou encore la sélection pointue de vins locaux chez Le Volpi e l’Uva.
Pour vos emplettes de chianti, vino santo ou brunello di Montalcino (le top du top !), Fratelli Zanobini est l’une des dernières mescita de la ville (le vin servi au verre se consomme debout) dont la boutique n’affiche pas moins de 2500 références ! L’occasion aussi de glisser une bouteille d’huile d’olive dans la valise. Et si vous êtes adepte de vins bios, vous trouverez sûrement votre bonheur chez Vivanda.
Si vous n’avez pas envie de vous attabler pour le dîner, sachez que la plupart des bars de Florence proposent des buffets à volonté à prix fixes (autour de 10 €) à l’heure de l’aperitivo. Le bar à vins cool et branché Sant’ Ambrogio fait encore mieux avec son buffet à volonté pour le prix d’une boisson ! Les petits budgets seront forcément séduits et ce sera surtout l’occasion de partager un moment convivial avec les Florentins.
Impossible de repartir sans avoir goûté au moins une fois à ce fleuron de la gastronomie florentine. Au menu de la plupart des restaurants, l’énorme côte de bœuf issue de la race chianina et cuite à la braise fait saliver tous les carnivores de la planète. Certes ce n’est pas donné (autour de 45-50 € le kilo, servi en morceau de 800 g minimum) mais on peut la partager à deux. La chianina s’invite aussi dans les succulents burgers qui font le succès du restaurant LungArno23.