
Mis à jour le 30 novembre 2018
| Monténégro
Publié le 9 janvier 2017
Le Monténégro a beau être une toute petite république, il déborde de trésors. Des paysages montagneux dramatiques aux côtes paradisiaques de l’Adriatique en passant par de nombreux joyaux architecturaux, voici nos conseils pour bien choisir vos points de chute.
Nichée dans le massif volcanique de Bjelasica au nord-est du Monténégro, Biograska Gora est une des trois dernières forêts primaires d’Europe. Elle s’étend sur 1600 hectares autour du lac glaciaire Biogradsko. On doit sa survie au Roi Nicolas Ier qui, lors d’une visite en 1878, tomba fou amoureux des lieux. Touchés par tant d’émotion, les locaux décidèrent d’en faire cadeau au monarque qui s’empressa d’ordonner leur préservation. Vous aussi serez touché par la beauté des lieux, par toutes les nuances de vert et la profondeur de la forêt dont certains arbres ont plus de 500 ans et dépassent les 60 m…
Budget : Faible.
Points forts : La beauté des lieux quelle que soit la saison. En automne, les nuances de verts passent aux ocres et font concurrence aux érables canadiens. En hiver, on peut faire du ski à Kolasin, à une quinzaine de km.
Points faibles : La densité de la forêt peut avoir un effet étouffant pour le randonneur. De plus, on y est toujours à l’ombre, le soleil ne parvenant pas à percer la végétation luxuriante.
Adresse : Les bungalows du lac Biogradsko (au bord du lac) se fondent avec le paysage. Ambiance Far West et confort rudimentaire qui va avec ces lieux pionniers. Environ 15 €/nuit/pers.
Située sur l’Adriatique, Budva est à juste titre surnommée la « Miami du Monténégro ». Sa riviera escarpée, longue de 35 kilomètres, regorge de plages, de criques et de rochers où les hôtels, les restos, les bars et les night-clubs se succèdent et rivalisent les uns avec les autres. Destination touristique la plus prisée des habitants du Monténégro, Budva et sa riviera vivent 24 heures sur 24 pendant l’été… Mais Budva ne rime pas seulement avec fiesta, elle comprend aussi une vieille ville médiévale charmante, dont les fondations remontent aux Grecs, 400 ans avant J.-C. !
Budget : Moyen à élevé en été.
Points forts : L’endroit idéal pour rencontrer des Monténégrins. Au-delà des plages, sur les hauteurs, les amateurs d’églises orthodoxes et de monastères auront de quoi visiter.
Points faibles : La riviera est truffée de touristes pendant l’été. La foule réduit l’accès aux plages et fait grimper les prix.
Adresse : Le village de vacances Hotel Club Slovenska Plaza (Trg Slobode 1, Budva) propose des bungalows rénovés et dispersés dans un parc, avec une grande piscine, une aire de jeux et une plage à proximité. Idéal pour des vacances en famille. À partir de 40 €/nuit.
Cap au nord-ouest du Monténégro à la découverte du parc national du Durmitor et du fameux Canyon de la Tara, au nord de ce dernier. Fameux, car il est le plus profond du monde (-1 300 m) après le Grand Canyon aux États-Unis ! L’eau bleue et claire de la rivière Tara tranche avec la noirceur des montagnes, envahies de sapins… Ce sont d’elles que le pays tient son nom de « montagne noire ». Les amateurs de rafting seront ravis de partager ses humeurs, puisque la Tara suit son cours capricieux entre les montagnes pendant 82 km !
Budget : Faible ; pour le rafting, comptez 110 € pour la journée, 200 € pour deux jours.
Points forts : Les paysages. Le noir des montagnes contraste avec le bleu du ciel, et la vue du fond du canyon avec celle vertigineuse du haut des montagnes, particulièrement à Curevac.
Points faibles : Une saison de rafting se limite aux mois de mai et juin pour qui veut profiter au maximum des humeurs de la Tara. Un accès routier peu développé du fait du paysage escarpé et montagneux du Monténégro.
Adresse : L’Eko-Selo Jugoslavija (Crkvicko Polje, Pluzine) est un refuge comprenant 20 lits. On peut également y planter sa tente et y déguster des plats montagnards robustes ! À partir de 30 €/nuit.
Après les eaux tumultueuses de la Tara, goûtez à la quiétude de celles du lac Skadar. Vu du haut, il a la forme d’un dauphin qui pointe son nez en Albanie, où s’étend un tiers de sa superficie. Côté Monténégro, depuis 1983, il fait partie d’un parc national de 400 km2. Les fans d’oiseaux seront servis car cette réserve naturelle, lieu de migration entre l’Afrique et l’Europe, abrite 264 espèces. Mais on y vient aussi pour les eaux claires du lac, ses monastères lacustres, ses étendues de nénuphars et tout simplement pour sa magie. La légende dit que le lac serait le fruit des larmes d’un lutin… Baigné dans la féérie des lieux, on croirait presque aux contes de fées !
Budget : Faible à moyen en fonction des activités.
Points forts : La découverte de petits villages hors du temps qui bordent le lac, à découvrir en voiture entre Virpazar et l’Albanie ainsi que les excursions sur les îlots-monastères. Et de bons vins locaux : la cave Durisic à Zabez constitue un bon point de départ…
Points faibles : Les prix excessifs pour faire du bateau sur le lac. Attention aux vipères ! En particulier sur l’îlot de Vranjina où les randonnées sont déconseillées.
Adresse : Les Chambres de Biba (place principale, au-dessus du bar Biba, Virpazar) récentes et joliment décorées offrent un pied à terre idéal. Entre 40 et 60 €/nuit.
Véritable labyrinthe médiéval de musées, d’églises, de petites places jonchées de cafés et de palais vénitiens, Kotor invite à voyager dans le temps. Renaissance vénitienne et baroque autrichien ont fait de cette ville un joyau qui trône au fond de la baie de Kotor. Une baie au pied de montagnes abruptes, si grande qu’elle détient le titre de plus grand fjord de la Méditerranée. Bloquée dans le temps de part sa situation géographique et son architecture, Kotor dégage un souffle de romantisme au sein du Monténégro qui convertirait les plus pragmatiques !
Budget : Faible à moyen.
Points forts : Sa beauté, son romantisme et son emplacement qui permet toute activité en extérieur possible : marche, escalade, baignades, voile, pêche…
Points faibles : L’accès à Kotor est parfois difficile car la ville est encerclée par les montagnes et le réseau routier de Monténégro reste peu développé.
Adresse : La Villa Ivana (Stari Grad, 265) propose des appartements coquets tout aménagés pour 2,3 ou 4 personnes. Adossée aux remparts, elle bénéficie d’une terrasse sublime, perchée sur la muraille. Entre 55 et 60 €/nuit.
Située à une trentaine de kilomètres de la frontière du Monténégro, Dubrovnik mérite une infidélité à votre itinéraire. Qu’on la découvre ou qu’on y retourne, la perle de l’Adriatique étonne, enchante et ensorcelle à chaque visite. La magie de la ville opère à chaque coin de rue, au détour d’une église, d’un palais vénitien, d’une place mais aussi en se promenant sur les remparts qui l’entourent et dans les jeux de lumière naturels sur les pavés lissés.
Budget : Élevé. Dubrovnik est la ville croate la plus visitée.
Points forts : La magie du lieu, l’équilibre entre la situation balnéaire et la richesse architecturale.
Points faibles : Dubrovnik est assaillie par les touristes l’été… et les prix flambent.
Adresse : Le Stari Grad (Ulica od Sigurate 4) est un petit hôtel de charme dans un vieux palais ragusain, au cœur de la vieille ville. À partir de 150 €/nuit.
Monténégro et Dubrovnik
15.90 €
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