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Voyager en Islande : ce qu’il faut savoir

Mis à jour le 24 décembre 2019 | ,
Publié le 3 mai 2017

Extrait du guide Évasion Islande

Préparez votre voyage en Islande avec ces renseignements pratiques. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de plus de conseils.

Quand partir ?

De fin juin à fin juillet, l’amplitude est maximale (le soleil ne se couche quasiment pas) mais vous profiterez globalement de longues journées de fin avril à août. Les aurores boréales s’observent mieux entre septembre et avril (les nuits les plus longues étant d’octobre à mars). L’hiver est froid mais pas polaire. L’été, les températures varient autour de 15 °C, mais le temps change rapidement, alternant pluie, vent et soleil…

Comment y aller ?

En avion. L’aéroport international de Keflavík est situé à 50 km de Reykjavík, il dessert les destinations internationales. Comptez 3h30 depuis Paris, 8h depuis Lyon (avec escale à Paris ou à Londres) et Marseille (escale à Paris Orly). Icelandair propose 2 vols/j., l’un au départ de Charles-de-Gaulle et l’autre de Paris Orly. La compagnie scandinave SAS propose 1 vol/j. avec escale à Oslo, Copenhague ou Stockholm. Pour les plus petits budget, pensez aux compagnies low-cost comme  Transavia qui met en place 3 vols/sem. depuis Paris Orly de fin mai à début sept.
En bateau. Le ferry Smyril Line relie le Danemark à Seyðisfjörður, dans l’est de l’Islande avec la possibilité de faire un arrêt aux îles Féroé. C’est une bonne option pour les cyclistes ! Voyage Gallia propose aussi des séjours, il s’agit de l’agent général de Smyril Line en France. L’avantage? Pouvoir parler à un interlocuteur français.

Budget

Crack financier de 2008, besoin d’imports… L’Islande est réputée chère : ce n’est malheureusement pas un mythe. L’essor récent du tourisme en est aussi responsable. En haute saison (mai-sept.), les prix grimpent. Hostels, séjours dans les fermes, locations chez l’habitant et courses en supermarché permettent de limiter les coûts. Mieux vaut réserver tôt ou s’offrir un séjour en hiver : moins de luminosité, mais des paysages enneigés, des aurores boréales et des tarifs de 15 à 20 % plus bas !

Transports. Un vol A/R peut vite s’avérer cher si vous ne réservez pas très à l’avance (de 400 € à 1 600 € A/R). Vous pouvez trouver des vols à partir de 200 € pour un Paris-Reyjavík sur une low-cost. Sur place, outre la location, les 4×4 consomment beaucoup. Pensez aux bus qui desservent relativement bien le pays.

Hébergement. Pour les petits budgets, optez pour un logement en dortoir (env. 5 000 ISK) ou en camping (env. 1 500 ISK). Le pension ou guesthouse correspond parfaitement aux budgets moyens. Enfin, pour les budgets « plaisirs » il faut compter 20 000-30 000 ISK/j./pers. si l’on opte pour des hôtels ou pensions confortables avec salle de bain privée et petit déjeuner inclu. 
Manger. En Islande, un café coûte 400 ISK (environ 4 €) et un bol de soupe 1 300-1 800 ISK (11-15 €).
Loisirs. Une entrée au musée vous reviendra à 1 000-1 500 ISK (9-12 €).

Se déplacer en Islande

À pied. De la marina à Hallgrimskirkja, il n’y a que 20 min de marche : Reykjavík, la capitale, est idéale pour flâner.

En avion. L’Islande dispose d’un excellent réseau de vols internes, principalement à partir de l’aéroport domestique de Reykjavík. Deux compagnies desservent le pays. Attention : les conditions météo l’hiver peuvent facilement causer des retards. Évitez d’enchaîner directement sur votre vol de retour…

En voiture. La route 1, ou Ring Road, qui fait le tour de l’île, est presque entièrement asphaltée et promet une conduite facile. Au-delà, l’état des voies varie de goudronné à caillouteux, voire boueux selon la saison ; ne vous aventurez pas sur une route que vous ne « sentez » pas. Le site www.road.is indique au quotidien les conditions météo, les axes praticables, avec parfois webcam à l’appui. Renseignez-vous avant de vous mettre en chemin ! Les F-Roads ou routes de montagne ferment fin septembre pour ne rouvrir qu’en juin, après la fonte des neiges. Les loueurs de voiture n’autorisent leur traversée qu’en 4×4. La conduite hors-piste, elle, est illégale.

Les locations automobiles. En Islande, elles coûtent 2 à 3 fois plus cher qu’en France, à configuration équivalente. Le choix du véhicule dépendra du séjour envisagé. À l’exception des routes F, réservées aux 4×4, la plupart sont accessibles aux véhicules de base. Le 4×4 offre toutefois des conditions de confort et de sécurité supérieures pour rouler sur les pistes et les chemins pentus des montagnes. Entre octobre et mars, la neige, les fortes pluies et les vents parfois violents peuvent rendre la circulation difficile. Par ailleurs, une partie du réseau routier est fermée en hiver.

Attention, les assurances ne couvrent généralement pas les dommages occasionnés aux bas de caisse, phares, pare-brise ni la crevaison. Certains loueurs proposent une assurance contre les dégâts causés par les tempêtes de sable et les cendres (SAAP). À évaluer selon tarif, météo, etc. Pensez à rendre un véhicule propre ! Sachez enfin que les 4×4 ne sont pas assurés pour les passages de gué ; faites-vous conseiller ou faites demi-tour si vous ne vous sentez pas d’attaque devant un tel passage. Il faut avoir 20 ou 21 ans (selon les compagnies) pour conduire en Islande (23 à 25 ans pour un 4×4). Dans tous les cas, il faut avoir son permis depuis plus d’un an. Il est souvent plus efficace de passer par une agence locale pour des raisons de coût.

En bus. Le moyen le plus économique pour découvrir le pays. Au choix, on prendra des tickets individuels ou des « passeports » permettant d’explorer toute une région. À noter : les grandes destinations sont souvent desservies matin et soir, une alternative moins coûteuse que les excursions avec guide. Trois compagnies se partagent majoritairement le marché. Pour une synthèse des possibilités, consultez www.publictransport.is.

À vélo. Reykjavík dispose d’un bon réseau de pistes cyclables : un plan est disponible à l’office de tourisme. Vous pouvez louer des vélos auprès de Reykjavík Bike Tours.

En taxi. Hors Reykjavík et les grandes villes, les taxis sont rarissimes et chers.

Formalités

Passeport et visa.Pour les ressortissants des pays de l’Union européenne, la présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport est suffisante pour un séjour de moins de 3 mois (validité des documents jusqu’à 3 mois après la date de retour). Pour un séjour plus long, s’inscrire au bureau du registre national (Registers Iceland). Les Canadiens devront fournir un passeport valide pour un séjour de moins de 3 mois et demander un permis de séjour pour une durée supérieure (utl.is/index.php/en/visas).

Assurance voyage. Pensez à souscrire une assurance pour prévenir tout tracas éventuel (perte ou vol de bagages, accidents, rapatriement…). Certaines cartes bancaires offrent une couverture à l’étranger, renseignez-vous auprès de votre banque.
Assurance voiture. Si vous arrivez avec votre propre véhicule, l’assurance internationale est exigée dès l’arrivée au port de Seyðisfjörður. Renseignez-vous auprès de votre assureur pour savoir s’il couvre cette destination.
Douane. Les prescriptions douanières sont les mêmes que celles en vigueur dans l’Union européenne.

Santé

En cas de problème de santé, la carte européenne d’assurance maladie (ex-E111) peut être utilisée pour bénéficier de la même prise en charge que les Islandais ayant recours au système de santé public. Faites-en la demande auprès de votre caisse d’assurance maladie.

Informations utiles 

Informations touristiques. Ambassade d’Islande, www.guidetoiceland.is*, www.visiticeland.com, www.voyage-islande.fr
Décalage horaire. Comptez 1 ou 2h de moins qu’en France, selon la saison. Lorsqu’il est midi en France, il est 11h en Islande en hiver et 10h en été. Vous pourriez bien être un peu déboussolé par un hiver quasi sans soleil et un été
où la nuit ne tombe que durant quelques heures…
Téléphone. Vous croiserez peu de téléphones publics : les Islandais utilisent surtout les téléphones portables. Le réseau est donc relativement bon dans l’ensemble du pays, mais disparaît forcément si vous vous aventurez dans des vallées isolées ou à l’intérieur des terres. En cas de besoin, le numéro des secours est le 112.

Image à la Une : Vue du parc national Pingvellir ©zerzarbrab/shutterstock

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