
Mis à jour le 20 février 2019
| Islande
Publié le 22 décembre 2017
Destination idéale pour les amateurs de nature et de paysages, l’Islande et ses 103 000 km2 attirent chaque année de plus en plus de voyageurs. Mais des fjords sauvages de l’extrême ouest aux imposants glaciers de la côte sud-est, il est difficile de décider dans quelle région séjourner. Que vous soyez un marcheur infatigable, un ornithologue en herbe ou un fêtard invétéré, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les envies. La preuve.
Les voyageurs commencent souvent leur périple en Islande par un arrêt à Reykjavik. Après avoir fait trempette dans les eaux turquoise du Blue Lagoon et éclusé quelques bières dans l’un des bars tendance de la capitale, ils filent découvrir le célèbre Cercle d’or et ses trois principales curiosités : le site géothermique de Geysir, les chutes d’eau de Gullfoss et le parc national de Thingvellir. Seule ombre au tableau : le boom touristique de l’Islande fait aujourd’hui du Cercle d’or et de Reykjavik la région la plus prisée des touristes. Amateurs de solitude, s’abstenir.
Infos pratiques. Budget : élevé.
Point fort : la zone offre un contraste saisissant entre ville et nature. Une rareté dans cette île sauvage. Point faible : Reykjavik et le Cercle d’or constituent la région la plus visitée d’Islande. Les touristes y sont donc omniprésents.
C’est le bleu intense des icebergs dérivant le long de la lagune de Jökulsárlón qui vient à l’esprit quand on évoque la côte sud-est de l’Islande. Points d’orgue de cette région à 4h de voiture de Reykjavik : les étendues de sable noir des sandars et les volcans glaciers du parc national du Vatnajökull, du nom de la plus grosse calotte glaciaire d’Europe. On peut la parcourir en motoneige.
Infos pratiques. Budget : élevé.
strong>Point fort : les paysages d’icebergs et de glaciers sont à couper le souffle.
Point faible : néant.
Le nord de l’Islande, qui se concentre autour d’Akureyri, la capitale de la région, ravira les amateurs de baleines. C’est depuis la localité d’Husavik que l’on part en bateau pour observer les cétacés, dont la fameuse baleine bleue, le plus grand animal du monde. À l’intérieur des terres, les eaux chaudes des Mývatn Nature Baths sont considérées comme le pendant nordique du Blue Lagoon. On plonge avec douceur et allégresse dans ce bain à 40° C, en se délectant de la vue imprenable sur la vallée.
Infos pratiques
. Budget : élevé.
Point fort : la présence des baleines.
Point faible : vous ne serez malheureusement pas les seuls à partir en bateau pour vous délecter du spectacle des cétacés.
Peu peuplée et souvent méconnue des voyageurs, la côte est de l’Islande n’en offre pas moins des paysages saisissants. Les cascades, les rivières et les sentiers qui serpentent le long de ses fjords en font le rendez-vous des kayakistes, des marcheurs et des VTTistes. Ici, les rennes ont remplacé les chevaux et les renard polaires. En s’éloignant de la côte, on découvre le Lagarfljót, le troisième plus grand lac d’Islande.
Infos pratiques. Budget : élevé.
Point fort : la côte est de l’Islande est un peu boudée par les voyageurs. Il y a donc moins de monde que dans d’autres zones de l’île.
Point faible : néant.
Cratères volcaniques, glaciers, tunnels de lave et falaises abruptes forment le décor de cette péninsule, que l’on dit chargée d’une énergie incroyable. Pas étonnant que Jules Verne en ait fait le théâtre de son livre Voyage au centre de la Terre, en 1864. C’est dans cette péninsule située à seulement 100 km à l’ouest de Reykjavik que se retrouvent souvent les randonneurs qui ne souhaitent pas trop s’éloigner de la capitale. Ici, il n’est pas rare d’apercevoir au bord des routes les célèbres petits chevaux islandais. De nombreux clubs proposent d’ailleurs des balades à cheval à travers la péninsule.
Infos pratiques
. Budget : élevé.
Point fort : la diversité des paysages.
Point faible : si la péninsule ne compte heureusement pas autant de voyageurs que la zone du Cercle d’or, elle reste l’un des endroits les plus visités de l’île.
Que de verdure entoure ces fjords aux côtes déchiquetées, dont les couleurs et les contours entrent en dissonance avec l’image volcanique que les voyageurs se font généralement de l’Islande ! Ici, les oiseaux sont roi, au point que l’Ouest du pays est devenu le paradis des ornithologues qui se pressent sur la falaise de Látrabjarg pour observer les macareux. On en oublierait presque les renards polaires, également nombreux dans cet ouest sauvage.
Infos pratiques
. Budget : élevé.
Point fort : l’isolement et le sentiment de solitude.
Point faible : isolement oblige, vous trouverez un peu moins d’hébergements et de points de ravitaillement que dans les autres régions de l’Islande.