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La Belle de Cadix

La Belle de Cadix

Mis à jour le 9 janvier 2020 | ,
Publié le 30 avril 2013

Par Renée Grimaud, auteur de Guides Évasion

 

Savez-vous pourquoi on appelle Cadix la Tacita de plata (la petite tasse d’argent) ? Parce qu’elle scintille au soleil sur la mer ! Mon Andalouse préférée, une des cités les plus anciennes d’Espagne, mérite une visite approfondie, car elle possède des charmes bien particuliers. Posée sur un rocher au milieu de l’océan, rattachée à la terre ferme par un isthme étroit, elle est à l’ouest, mais c’est pour la bonne cause !

Prendre de la hauteur

Une des meilleures façons de découvrir Cadix est de la contempler de haut. Je pars donc à l’assaut de la Torre Tavira, histoire de me prendre pour un armateur du XVIIIe siècle guettant ses bateaux arrivant d’Amérique ! Forte de ses 45 mètres au-dessus du niveau de la mer, la plus élevée des tours-belvédères  de la ville servait en effet à surveiller le trafic du port. Grâce à sa cámara oscura, sa chambre noire, basée sur un périscope, la ville, toute blanche, s’offre aux regards, où se détachent en point de mire les hautes tours de la cathédrale, d’un ocre mordoré.

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Dans les rues de Cadix      ©  thiery49

Plonger dans les entrailles

Il est temps à présent de se pencher sur le passé de Cadix, d’une incroyable richesse. Dans le barrio del Pópulo, je vous recommande chaudement la visite de la casa del Obispo (maison de l’Evêque), située en plein centre historique, entre les deux cathédrales, l’ancienne et la nouvelle. Sous vos pieds, visible sous des dalles de verre, l’histoire se met en scène. D’abord les Phéniciens, qui fondèrent en 1100 av. J.-C. un comptoir appelé Gadi – il a d’ailleurs donné son nom aux habitants de la ville, les Gaditans –, puis les Grecs, Carthaginois et Romains, qui la rebaptisent Gadès. Monument funéraire phénicien, citerne et peintures murales romaines, murailles voûtées par les Arabes, vous ressortirez plus riche de ce voyage dans l’histoire !

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Depuis la Torre de Poniente      ©  Project 1080

Se prendre pour un(e) saint(e)

Savez-vous que le musée des Beaux-Arts possède quelques-unes des plus belles toiles de Zurbaran, qui étaient autrefois la propriété de la chartreuse de Jerez de La Frontera, toute proche ? Ce peintre andalou du XVIIe siècle a produit des chefs d’œuvres comme Saint Anthelme, considérée comme l’un de ses meilleurs tableaux, mais aussi Saint Bruno ou Saint Jean Baptiste. Une grande spiritualité émane de ces portraits, qui renvoient à l’image de l’Espagne éternelle. Dans un tout autre style, plus coloré, plus « léché », le Mariage mystique de sainte Catherine, de Murillo, vaut largement qu’on s’y arrête…

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Museo de Cadix      ©  Dominique Sanchez

Des plages à l’infini

Cadix est entourée de remparts battus par l’océan. Un océan bordé de plages, même en pleine ville, qui offre au coucher du soleil des promenades romantiques à souhait. Après avoir bien marché, rien ne vaut un bain pour se délasser. Vous avez l’embarras du choix. La Caleta dans le centre historique, s’étend sur un demi-kilomètre. La Victoria, qui en fait cinq fois plus, se trouve à l’ouest, mais elle est un peu trop fréquentée pour moi. Je préfère largement l’immense plage de Cortadura, au sud de Cadix, avec son beau sable fin et ses petites dunes qui la protègent de la route.

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Plage à Cadix      ©  Yvan K

Et pour finir le séjour en beauté, un spectacle de flamenco s’impose. La perla de Cadix, dans le quartier gitan, vous donnera des frissons. Olé !

Voici le spectacle original :


La Perla de Cádiz par cultura-flamenca

Image à la une : La cathédrale © mcohen.chromiste
Vos commentaires

Magnifique !

Merci Julia !

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