
Amateurs de plein air, si vos pas vous mènent au Québec, ne manquez pas d’aller planter votre tente dans l’un des nombreux parcs nationaux de la Belle Province. Comme le hockey qu’il concurrence dès le retour du printemps, le camping est là-bas un sport national.
Deux clics sur le site internet de la Société des établissements de plein air du Québec (Sepaq) suffisent à réserver un emplacement pour une trentaine de dollars. Reste à acquitter une fois sur le terrain les 5,50 $ d’accès au parc et à prendre possession de votre coin de paradis noyé au milieu des sapins, des érables, à une portée de flèche d’un lac aux eaux claires. Parfaitement intégrés dans la nature les équipement sont complets et irréprochables : sanitaires nickels, table de pique-nique, points d’eau, trou à feu et même un dépanneur pour les bricoles oubliées. Et, parc naturel oblige, quelques règles régissent les lieux. Pas touche au bois mort, par exemple. On se procurera des bûches à la guérite qui vous fournira en prime les bâtons pour sacrifier au rituel de la guimauve rôtie au feu de camp.
Dans ces lieux protégés, la faune est aussi variés que peu farouche. Attendez-vous à la visite d’écureuils espiègles, mais aussi de ratons-laveurs un rien brigands, voire de castors. Plus ennuyeuse, l’odorante et curieuse moufette (putois) s’enhardit parfois sous les tentes. Les petits ours noirs, moins. En tout cas, enfermez vos victuailles à l’abri des pattes agiles qui rôdent nuitamment. Côté petites bêtes, c’est moins drôle de juin à mi-juillet. Le ballet diurne des mouches noires peut rendre fou puis les moustiques (maringouins) prennent la relève à la tombante. Le répulsif sera votre arme, les manches longues votre armure.
Au pays des lacs, soyez sportif. Partez en randonnée, bien sûr, mais surtout, essayez le canoë-camping. A la manière des coureurs des bois et des trappeurs de jadis, parcourez les parcs naturels en pagayant d’un lac à l’autre, descendez les rivières à saumon et le soir venu, tirez votre canot au sec sous les arbres d’un nouveau rivage. Des zones de campement sauvages, sobrement mais efficacement équipées sont aménagées sur les berges de la plupart des lacs. Certaines ne sont accessibles que par voie d’eau. Calme garanti. Personne ne viendra troubler votre isolement bien mérité.
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Québec
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