
Une côte orientale avec d’importants sommets, des petites îles où la voiture est presque bannie, des sentiers qui traversent un plateau atypique : la Sardaigne est une destination bien connue pour des randonneurs européens. Voici 8 randonnées à ne pas manquer.
Le massif du Gennargentu est sillonné par de nombreux sentiers balisés, pouvant se rejoindre l’un l’autre. Avec un départ depuis la route départementale qui mène au Passo di Tascusì, le sentier du Gennargentu est l’un des plus courts : comptez environ 1h50 de marche pour 5,3 km et un dénivelé de 149 m, ce qui vous permettra tout de même d’observer la faune et la flore endémique de ce massif (dont le mouflon et l’aigle royal). Ce dernier croise le sentier Italia qui permet d’accéder à la Punta la Marmora, le plus haut sommet de Sardaigne.
Parc naturel au large du village de Stintino, cette île est habitée par des asinelli (ânes nains) et compte sept sentiers balisés. Le chemin le plus long se déroule sur une boucle de 17,9 km (sentiero del faro, 5h30 de marche) alors que le plus court parcourt 5 km et demi (sentiero della memoria, environ 1h30 de marche). Le sentier de l’asino bianco permet plus qu’ailleurs d’observer cette race d’âne blanc endémique de l’île (7,8 km pour 2h30 de marche).
Plusieurs itinéraires permettent d’apprécier cette randonnée, parmi les plus connues de Sardaigne. Celui au départ du Passo Genna Silana est la solution la plus panoramique mais aussi la plus sportive. Il faudra maîtriser un dénivelé de 650 m sur 3 km pour arriver finalement à l’entrée de la gorge. Dans celle-ci, un parcours de 1,5 km se déplie avec un balisage de trois couleurs (vert, jaune, rouge). La première partie est accessible à tous alors que la difficulté se corse à partir de la couleur jaune. La fin du parcours se fait en couleur rouge : il s’agit d’une véritable voie d’escalade, réservée aux grimpeurs expérimentés.
Un plateau de 45 km2, long de 12 km, large de 4 km et situé à 500m au-dessus du niveau de la mer. Ces chiffres résument cet endroit sauvage, un lieu d’exception pour les amateurs de flore, de faune et de nuraghi. Plusieurs boucles permettent de parcourir la Giara et ses étangs : la plus courte se déploie sur 5 km alors que la plus longue en fait 15 km. Pas de grandes difficultés à envisager mais suivez le balisage : l’absence totale de relief peut jouer des tours aux marcheurs, mêmes les plus expérimentés.
Partie de l’archipel de La Maddalena, l’île de Caprera est reliée à La Maddalena par un pont. Une fois traversé celui-ci, l’île se parcourt de préférence à pied. Dix sentiers ont été entièrement balisés en imaginant des thématiques panoramiques et historiques. La plupart des randonnées permet d’accéder à des splendides plages naturelles, comme celle de Cala Coticcio, rebaptisée « Tahiti » en hommage aux tonalités azurées de la mer.
Au nord de l’île, le mont Limbara culmine à 1 362 m d’altitude avec sa Punta Balistreri. C’est un massif de maquis méditerranéen réputé pour l’observation des rapaces. Plusieurs parcours balisés sillonnent son versant nord et permettent d’apprécier son paysage boisé, rafraîchi par la richesse de ses sources naturelles. La localité Vallicciola est le point de départ de trois sentiers : le plus long s’étend sur 8 km.
Ce magnifique site préhistorique se mérite : comptez 4h de marche A/R pour l’atteindre. Le sentier débute à proximité du pont qui enjambe le riu Flumineddu, proche de Nuoro, balisé par un marquage rouge. Une première partie suit le cours de fleuve pour ensuite s’enfoncer dans une autre vallée. À la clé, la visite de ce site archéologique est de toute beauté : dans une vaste cavité karstique se découvrent les vestiges d’un village préhistorique.
Pour rejoindre cette place du Golfo d’Orosei, il faudra partir du village de Cala Gonone par le viale Bue Marino. Une première halte s’impose à Cala Fuili : c’est ici que débute le sentier qui longe cette côte escarpée. Comptez environ 6 km de sentier pour 1h30 de marche.