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Istanbul : l’Orient des sultans

Istanbul : l’Orient des sultans

Mis à jour le 3 décembre 2018 | ,
Publié le 14 avril 2011

Par Franck, auteur

« C’est Byzance ! » Pas tout à fait, en réalité. C’est Istanbul depuis la prise de la ville par les Turcs au XVe siècle. Mais la mégapole turque continue à illustrer l’opulence et l’Orient rêvé. De part et d’autre du Bosphore, le dépaysement est assuré. Partout, la ville court à toute allure. Rassurez-vous. Dans ce mouvement urbain incessant, on parvient toujours à caresser son rêve… Des palais merveilleux, des histoires féériques, des marchés remplis à ras bord, des odeurs entêtantes et des bruits inconnus vous attendent dans l’ancienne capitale des sultans.

Topkapi, dans les ors des sultans…

Le palais de Topkapi appartient aux demeures de légende. Première surprise. L’immensité. Pour donner une idée de grandeur : sous Soliman le Magnifique, 5 000 personnes y résidaient sans se marcher sur les pieds ! Il faut une journée pour le visiter. Une fois à l’intérieur, les 700 000 m2 de pavillons organisés autour de 4 vastes cours diluent la vague de touristes attendant devant l’entrée. Pas question de suivre le mouvement ! Mon plan : faire mon parcours en fonction de l’affluence. Et ça marche ! Avec un audioguide, j’ai pu me diriger sans en louper une miette. Tout le monde se presse vers le Trésor, le pavillon des Saintes Reliques et le harem. Mais j’ai préféré les cuisines, avec ses kilomètres de porcelaines chinoises. On y a une idée de l’agitation qui y régnait pour préparer des milliers de repas. Un petit faible aussi pour le kiosque d’Abdulmecit : sa vue sur le Bosphore donne envie de s’éterniser sans penser au retour.

Au pays des mille et une nuits

On a tous en tête des toiles de baigneuses lascives illustrant la vie au harem. Je suis impatient de pénétrer dans l’intimité des sultans pour savoir si tout était vrai. La visite s’opère par groupes de 40 à 60 élus. C’est parfait pour apprécier ce labyrinthe de pièces recouvertes de stucs, de boiseries, de céramique et de faïence d’Iznik dans les tons bleu, vert et blanc. Au rythme du guide, on apprend tout un tas d’anecdotes qui font revivre le quotidien des épouses, des concubines, des esclaves et des eunuques. Pas d’histoires d’orgies, mais plutôt des intrigues, parfois sanglantes, qui mettaient en scène tout ce joli petit monde, pour le pouvoir. On a à peine le temps de digérer cette débauche de luxe qu’on se retrouve déjà dehors.

Pause chichas

La ville est gigantesque. Mieux vaut savoir s’aménager quelques pauses dans la journée. A la tombée de la nuit, fumer le narghilé à la terrasse d’un café, tout en écoutant le concert des appels à la prière, est pour moi un de ces petits moments qu’on savoure sans broncher. Pas d’adresses à vous conseiller. Juste une préférence pour celles du côté du Grand Bazar où l’on trouve toujours un Turc prêt à la conversation.

Le Grand Bazar !

Eh non ! Pas si désordonné que cela : tout est bien organisé dans les 4 000 boutiques qui forment le marché le plus célèbre du monde. Dans cette caverne d’Ali Baba, c’est l’Orient qu’on attend. Une profusion de couleurs, de senteurs et de foule. Ici, il faut aimer perdre son chemin, son temps et… son argent. Mais pas sans marchander ! Il faut savoir regarder aussi. Les vitrines débordantes de bijoux, les piles de tapis et de kilims, les tas de sacs en cuir… sans oublier les scènes de vie. Ici, des porteurs tirant des diables débordants de cartons ; là des vendeurs de thé ; là encore un groupe de Turcs accrochés à leur portable pour passer des ordres. Cette ruche bourdonnante ferme ses 18 portes vers 19 heures. Et je parie que vous n’en ressortirez pas sans un souvenir tant les vendeurs savent y faire.

Bleu comme la mosquée

Les mosquées d’Istanbul rivalisent de beauté. Selon moi, la Mosquée Bleue est la plus élégante et date du XVIIe siècle. Ici, par respect, on se couvre. A l’intérieur, on est impressionné par la dimension des lieux. Imaginez la salle de prière coiffée d’une coupole élevée à 43 mètres de hauteur ! En prime, les murs sont recouverts de faïence bleue d’Iznik, d’où son nom, qu’éclairent 260 fenêtres. On entendrait voler une mouche s’il n’y avait pas quelques fidèles en train de réciter une prière. C’est la retraite idéale pour se reposer un moment avant de retrouver l’agitation et le bruit de la ville.

Au Hammam, le bain de jouvence

Pas question de partir d’Istanbul sans avoir été au hammam ! Bien sûr, c’est un cliché de l’Orient. Mais tellement agréable ! Ma préférence va pour le Cagaloglu Hamami, qui ne désemplit pas depuis sa fondation en 1741. L’accueil y est chaleureux. Les marbres gris et la décoration des salles y sont magnifiques. Le rituel est simple : déshabillage en cabine, passage dans l’étuve pour transpirer près du banc central et décrassage entre les mains d’un masseur qui vous frotte au gant de crin. On en ressort vidé, mais avec une peau toute neuve !

Rien à faire, Istanbul est un monstre urbain qu’on a dû mal à quitter. Même sans la promesse d’un tapis volant, on reste toujours partant pour y retourner.

Et vous, vous êtes déjà allé à Istanbul ? Racontez vos impressions !

Retrouvez plus d’idées d’itinéraires, des bons plans et des bonnes adresses dans le guide Evasion Istanbul.

 

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