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Où s’embrasser à Madrid ?

Où s’embrasser à Madrid ?

Mis à jour le 3 décembre 2018 | ,
Publié le 18 avril 2011

Par Gaelle, auteure du guide Evasion Madrid

À Madrid, on peut se retrouver en cinq minutes allongé en maillot de bain comme suffocant dans les embouteillages. Revoir Vélasquez et Goya ou découvrir la poésie contemporaine. Assister à une messe puis prendre son café au lait dans le bar gay d’à côté. Tout est possible ! A Madrid, chaque quartier est un village, alors, pour les savourer en amoureux, et s’embrasser où il faut, suivez-moi !

Sur la terrasse du Cercle des Beaux-Arts

Le Cercle des Beaux-Arts est l’un des carrefours artistiques et influents de la capitale, avec ses rendez-vous culturels et ses expos. Mais grimpez sur le toit du bâtiment ! Le panorama coupe le souffle. La ville vertigineuse s’appréhende d’un coup. La Gran Vía (toujours moche !) est enfin minuscule. Cette plate-forme années 20 est un vrai décor de cinéma – à la Godard, Antonioni – , à la fois désert urbain et théâtre romain, tout juste abandonnée au vent et au silence. Et les cinéphiles reverront, juste avant, “Femmes au bord de la crise de nerfs”, d’Almodovar…

Pendant les processions de Pâques

Pâques est l’énorme événement religieux de la capitale. Une douzaine de processions la traversent pendant la Semaine sainte (Semana Santa, du 17 au 24 avril cette année). La meilleure : la procession nocturne du Vendredi Saint (celle de Jesús de Medinaceli en général), très recherchée – même la reine vient dans la journée confier une petite prière à la statuette miraculeuse ! Ou assistez à celle qui part de l’église San Isidro (Isidro est le saint patron de la ville). Optez sinon pour n’importe quelle autre procession qui passerait Plaza Mayor, juste pour le spectacle.

Devant les anges !

La ville détient très certainement le record du monde en nombre d’anges, sculptés en haut des façades ou sur les portes monumentales. Jeu de piste : il y en a un qui se regarde dans le miroir, place de l’Indépendance (sur la Puerta de Alcalà). Premier baiser. Un autre ange, lui, est carrément tombé, les ailes par-dessus tête, dans le parc du Retiro, en centre-ville. Pauvre ange déchu : voici Lucifer, chassé du Paradis pour s’être cru l’égal de Dieu ! Et hop, deuxième baiser. Puis baladez-vous dans les allées ombragées de cet immense parc, allongez-vous en maillot de bain et bronzez un peu.

Dans le fumoir du Palacio de Linares

Plaza de Cibeles, laissez flotter votre regard émerveillé dans les pièces de ce palais, conçu au XIXe siècle par un marquis très amoureux des arts… et surtout fou de sa femme (en fait sa demi-sœur, mais il ne le sut qu’après…). A l’intérieur, tout, des plafonds peints, poignées de porte, tentures, cheminées, en passant par les portes sculptées et les rideaux a été pensé et réalisé en fonction de la destination de chaque pièce.

En visionnant “Guernica” au musée Reina Sofia

Guernica” de Picasso, est ici, au musée Reina Sofia. Toutes les salles autour racontent par les arts la Guerre d’Espagne et la genèse du chef-d’œuvre de Picasso (1937). Passionnant, et plus encore lorsqu’on sait que cette toile mythique n’est arrivée en Espagne qu’en 1981 ! Dans un couloir, visionnez le court-métrage d’Alain Resnais et Paul Eluard : voilà une extraordinaire mise en son de l’événement initial – un bombardement. La toile redevient un fait réel, le “cri” de Picasso augmentant même. Alors un baiser dans le cou, pour voir aussi la vie en rose…

En observant le gisant plus vrai que nature au monastère de la Encarnación

Exceptionnel endroit pour s’embrasser ! Ce gisant, taillé dans le marbre par Gregorio Fernández au XVIIe siècle, a des détails qui tuent. D’abord les nuances de nacre sur la peau livide, les ecchymoses, les cheveux peints sur l’oreiller drapé, la bouche ouverte et la tache de faux sang séché sur le tissu près du sexe… Improbable, non ? Ce monastère de la Encarnación possède aussi une impressionnante chapelle aux 700 reliquaires.

Chocolat chaud et churros sucrés en bouche

La chocolaterie San Ginés, entre la Plaza Mayor et l’église du même nom, est absolument folklorique, archi connue (ouverte depuis 1894), mais votre seule mission consistera ici à tremper quatre churros maison dans un chocolat chaud. Rappel : les churros sont de longues pâtes frites ultra sucrées. Prenez votre plaisir à l’intérieur ou en terrasse, qu’importe, tout ceci vous arrivera en bouche en silence, comme un interdit délicieux. Et léchez bien vos doigts, ainsi que ceux de votre partenaire. Vous serez ensuite solidement calé pour aborder au musée du Prado « Les Ménines » de Vélasquez et les salles de Goya et du Greco…

Et vous, quels sont vos endroits préférés pour s’embrasser, à Madrid ou… dans le monde entier ?


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