Mis à jour le 23 janvier 2020
| Istanbul , Les incontournables , Turquie
Publié le 23 décembre 2013
Istanbul. Ces trois syllabes sont à elles seules une invitation au voyage. Les arabesques des mosquées, la finesse de l’art islamique, les mosaïques byzantines, les épices des bazars, le bal des bateaux sur le Bosphore, une jeunesse festive et engagée… Pour vous aider à profiter pleinement de votre premier séjour, voici notre sélection des incontournables.
À l’origine, Sainte-Sophie est une basilique chrétienne construite au VIe s. Elle symbolise alors la puissance de l’empire byzantin. C’est en 1453 qu’elle est transformée en mosquée, après que Mehmet II s’est emparé de Constantinople. Ici c’est l’incroyable démesure du bâtiment qui frappe le visiteur : la coupole qui s’élève à 56 m du sol, les portes monumentales, les volumes gigantesques.
Sultan Ahmet est le rêve fou du sultan Ahmet I qui voulait s’offrir une mosquée qui égale celle de La Mecque, avec 6 minarets. Sa mégalomanie a déclenché une crise grave qu’il a résolue en offrant un septième minaret à la Mecque. La mosquée bleue doit son surnom aux magnifiques faïences d’Iznik dont les murs intérieurs sont entièrement recouverts.
Une ville dans la ville avec une vue incroyable sur le Bosphore. En déambulant dans les 700 000 m2 du palais, vous pourrez vous imaginez ce qu’il fut du temps de sa splendeur, sous Soliman le Magnifique. Attardez-vous dans le harem, un comble de luxe et de raffinement. Le Trésor recèle des merveilles comme le poignard de Topkapi. Au printemps, les jardins embaument et les petits pavillons de la 4e cour où se mêlent faïences, nacre et bois précieux, vous portent hors du temps.
Cette citerne sous-terraine pouvait contenir 80 000 litres d’eau. Elle alimentait le palais de l’empereur. Avec ses 336 colonnes, elle a des allures de palais englouti. La lumière lui confère un je-ne-sais-quoi de fantomatique. Dans une des colonnes du fond, vous verrez un trou dans une colonne, pour voir votre vœu se réaliser, enfoncez-y votre pouce, pointez votre index vers le haut, et réalisez un tour complet avec votre poignet…
C’est à l’origine le marché aux épices. Même si aujourd’hui, on y trouve bien d’autres choses, vous pourrez faire de plein de cumin, de safran, de paprika. C’est un vrai festival olfactif. C’est également l’endroit idéal pour manger sur le pouce, des produits ultra-frais dans une ambiance convivial.
C’est dit-on le plus grand marché couvert du monde : étoffe, cuivre, tapis… 4000 boutiques sur des kilomètres de galeries. Si les marchands sont durs en affaire, ils sont pour autant très aimables, ni racoleurs ni agressifs. Vous pouvez déambuler à votre guise. N’hésitez pas à marchander, c’est le jeu ! Attention, à 19h, les 19 ports du Bazar se ferment.
De l’autre côté du pont de Galata, Istanbul se fait plus européenne. Le long d’Istiklal Cad., les enseignes de mode s’alignent, sur la colline de Beyoglu fleurissent petits restos et bars branchés. Autour de la tour de Galata, à la tombée de la nuit, la jeunesse stambouliote s’anime.
Prendre le bateau sur le Bosphore s’est l’assurance d’un dépaysement incroyable. Vous croiserez paquebots géants et super-contenaires, petites barques de pêche et ferries. Le longs des côtes, vieilles demeures de bois, palais romantiques, façades Art nouveau et même Art déco. SI vous le pouvez, faites une halte à Ortaköy un quartier charmant avec sa petite mosquée baroque, ses terrasses au bord de l’eau. Poussez jusqu’à la forteresse Rumeli au pied d’ l’imposant pont Fatih Sultan Mehmet.
D’un coup de ferry ou de métro depuis quelques semaines, vous pouvez gagner la rive asiatique. Faites une halte dans la mosquée Semsi Ahmet Pasa, si pittoresque les pieds dans l’eau. Si vous avez de la chance, le très vieux monsieur qui en détient les clés vous en fera faire une visite inoubliable. Poursuivez le long du Bosphore pour avoir une vue sur Topkapi à nulle autre pareille.
Si vous connaissez déjà Istanbul et que vous voulez découvrir d’autres mosquées et les plus beaux hammams, suivez Julie.