
Dublin, qu’on se le dise, est une ville des plus charmantes entre ses pubs, ses musées, ses petits parcs et ses devantures de maison colorées. On s’y sent bien, pas stressé pour deux sous. Le revers de la médaille ? On en fait rapidement le tour. Pour vos week-ends prolongés, mieux vaut prévoir une excursion dans les environs, histoire de voir du pays. Nos suggestions :
Accès : tous ces sites sont accessibles grâce au DART (Dublin Area Rapid Transit). Départ de Dublin : Connolly, Tara ou Pearse Station
Envie de jouer les princesses ou les preux chevaliers ? Ce décor devrait vous séduire. Venez-vous promener sur les pelouses et dans le jardin botanique d’un des plus vieux châteaux irlandais, fondé au XIIe siècle par la famille Talbot. Après un coup d’œil aux portraits des antiques aïeux et à la collection de meubles anciens, faites un tour dans la station balnéaire en contrebas du château.
A moins d’être totalement kamikaze ou amateur de bain revigorant, vous ne vous y baignerez certainement pas. Les plages des environs de Dublin ont malgré tout beaucoup de charme. Prenez le port de Howth (16 km au nord-est de Dublin). Dominés par les ruines d’une abbaye, les bateaux amarrés tanguent doucement dans les eaux de la marina. Par temps clair, la presqu’île offre de jolies possibilités de promenades parmi les rangées de fuchsia.
Les inconditionnels de Joyce se rendront plutôt à Sandycove (13 km au sud-est de la capitale). La maison où l’écrivain séjourna six nuits a été transformée en musée à la gloire du grand homme. Les courageux qui se sont attelés à la lecture d’Ulysse pourront contempler avec émotion les flots où Buck Mulligan se plonge dans le chapitre 1 du roman.
Plus tapageuse, la station balnéaire de Bray (21 km de Dublin) ravira les plus romantiques d’entre vous avec sa longue plage de sable et de galets, ses résidences victoriennes ses mouettes et ses cormorans.
Accès : circuit à la journée au départ de Dublin (consulter le site de Wild Wicklow Tours)
Première cité monastique d’Irlande, ce monastère a été fondé au VIe siècle par saint Kevin, un homme comme on en fait plus. Ce saint François d’Assise à l’irlandaise, accessoirement descendant d’une famille régnante, pouvait rester immobile de longues heures pour ne pas effrayer un merle. On peut encore voir les fondations de sa cellule sur les bords du lac supérieur. La cité est aujourd’hui en ruines, la faute aux méchants Anglais qui l’ont ravagée et pillée en 1398. Avec un peu d’imagination, il est toujours possible de se figurer à quoi pouvait ressembler les lieux avant leur démolition.
L’intérêt du site réside également dans le paysage environnant, d’un romantisme échevelé — collines boisées, lacs aux eaux sombres, bruyères mauves et ciel tourmenté. Il serait dommage de se priver d’un tel spectacle.
Accès : en bus (7 bus quotidien), comptez 2 heures de route. En train, via Carlow et Kildare, 1h40.
Du médiéval, une fois de plus. Mais la ville a le mérite d’être bien conservée. Fondée par saint Canice — les saints ont des velléités de construction dans ce pays —, la cité a gagné en force et pérennité grâce à ses fortifications, œuvres de Strongbow, un baron anglo-normand. Surnommée la « cité de marbre », Kilkenny s’est depuis transformée en the place to be le week-end. Le superbe château aux allures de forteresse, Kilkenny Castle, est un incontournable. Vous y découvrirez notamment une longue galerie de 45 mètres regorgeant de tapisseries et de peintures ainsi que de très belles chambres restaurées. Autre attrait de la cité : sa cathédrale, réputée comme l’une des plus belles du pays. Du sommet de sa tour ronde (en priant pour que l’accès soit ouvert le jour de votre visite), vous aurez un très beau panorama sur la région.
Last but not least, la ville est également connue pour ses pubs. Notre spécialiste de la région, Annie Crouzet, vous recommande particulièrement le Kyteler’s Inn (St Kieran’s St.) ou le Marble City Bar (66 High St.) entièrement relooké par le designer David Collins.
Irlande
15.90 €
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