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Rome bohème

Rome bohème

Mis à jour le 3 janvier 2020 |
Publié le 24 mars 2014

Par Natasha Penot

Oubliez la Rome des cartes postales. Dans les quartiers où je vous emmène, peu ou prou de monuments grandioses ou de musées incontournables… mais les bastions bouillonnants et créatifs de la jeunesse romaine, pour se faire une toute autre idée de la capitale et se payer au passage une petite tranche de culture underground. Avanti !

Shopping dans le quartier des Monti

C’est LE quartier branché du centre de Rome, sorte de petit village étudiant et bobo à l’ambiance décontractée, piqueté de cafés bio et d’échoppes de créateurs. Autant vous dire qu’on est bien loin du grouillant et populeux Suburre de la Rome antique ! Les ateliers de la jeune création romaine, les boutiques de design et les friperies ont élu domicile le long de la via del Boschetto : c’est le moment de faire le plein de pièces uniques.

L’aperitivo version intello !

Toujours dans le quartier des Monti, les âmes poétiques feront escale à la Libreria Caffé Bohemien pour un thé dans le salon de lecture ou le buffet à volonté en soirée pour moins de 10 €. Si vous aimez les ambiances de foule, mêlez-vous aux étudiants du bar à vins Ai Tre Scalini , un incontournable du quartier. On y concocte en prime de délicieux petits plats de saison.

Trastevere, Rome

Vieille rue de Trastevere à Rome, Italie      © Shutterstock/Catarina Belova

Trastevere : ambiance « Rive gauche »

Si le Trastevere n’est plus vraiment l’épicentre de la bohème romaine, on aime son sympathique mélange de cafés littéraires, de jeunes créateurs, de barbiers à l’ancienne et de trattorias typiques. Et puis, les ruelles pavées aux façades défraîchies et le linge qui sèche aux fenêtres ont toujours autant de charme. Vous cherchez un bar sympa ? Freni e Frizioni , installé dans un ancien garage, traduit bien l’ambiance festive du quartier. Ne manquez pas non plus le plus grand marché aux puces de la ville le dimanche à la Porta Portese.

Graffitis et bars destroy à San Lorenzo et Pigneto

Il flotte un petit parfum de Berlin dans les rues de San Lorenzo, mix de bars miteux et branchés aux façades peinturlurées, de boutiques créatives et de disquaires pointus. Étudiants, artistes, hipsters, papys du quartier et punks à crête cohabitent ici dans un esprit de tolérance. Vous cherchez un petit supplément d’underground ? À quelques stations de tramway, le vieux quartier ouvrier d’Il Pigneto est le nouveau bastion de la contre-culture, entre voies ferrées, art sauvage et décor néoréaliste tiré d’un film de Pasolini. Les bars et salles de concerts au début de la via del Pigneto promettent des nuits folles !

Petite voiture italienne traditionnelle contre des graffitis contemporains ©Shutterstock/pippa west

Petite voiture italienne traditionnelle et des graffitis contemporains      © Shutterstock.com/pippa west

Flirter avec l’avant-garde à Rome

Les centri sociali (centres sociaux) sont les fiefs de la contre-culture et du militantisme romains depuis les années 1970. Squattant entrepôts désaffectés ou anciens abattoirs, ils déballent toute la palette des arts alternatifs : cinéma expérimental, concerts de rock, expos, happenings décalés ou DJ électro. C’est le vrai bon plan à Rome pour sortir et s’amuser sans se ruiner ! Tentez par exemple le Locanda Atlantide à San Lorenzo, le Circolo degli Artisti à Pigneto ou encore Brancaleone connu pour accueillir les plus grands DJ.

Le Testaccio jusqu’au bout de la nuit

On ne vient pas seulement dans le Testaccio pour dévorer les authentiques tripes à la romaine ou côtoyer les supporters de l’AS Roma. La galerie MACRO Testaccio attire les amateurs d’art expérimental dans les anciens abattoirs de Rome. La nuit, le Testaccio est aussi et surtout le point de rendez-vous de tous les fêtards lassés des discothèques ringardes et formatées du centre historique. Le hot spot du clubbing romain ? La via di Monte Testaccio et sa cohorte de dance-floor pour tous les goûts de l’électro au burlesque. Les friches industrielles du quartier d’Ostiense ne sont pas en reste avec quelques-uns des meilleurs clubs de la capitale comme Rashomon où l’on se déhanche sur des sons new wave ou indie.

Image à la Une : Loup de Capitoline ©Shutterstock.com/javarman
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Ah la Fiat 500. <3

On ne se lasse pas de ce modèle vintage ! Merci Marie

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