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Séville, à la conquête de la belle andalouse

Séville, à la conquête de la belle andalouse

Mis à jour le 26 novembre 2018 | ,
Publié le 30 juin 2011

Par Natasha, auteure de guides Evasion

Le printemps est passé, la Semaine Sainte et la Feria de Abril avec… Qu’importe ! Je pars bien décidée à goûter ce cocktail irrévérencieux de ferveur religieuse et d’esprit de fête dont Séville a le secret. De couvents paisibles en bodegas enflammées, immersion dans la cité mi-ange mi-démon !

Péché de gourmandise au couvent

Dans le secret des couvents, les nonnes élaborent de délicieuses pâtisseries et friandises à se damner. Il faut s’y rendre le matin. Bien sûr, impossible de pénétrer à l’intérieur. Je sonne la cloche et c’est à travers le moulinet que je commande ces douceurs hautement caloriques : yemas de San Leandro, gâteaux à la noix de coco ou à la vanille de San Clemente… Un tuyau : on retrouve toutes ces gourmandises à la pâtisserie La Campana où l’on peut aussi s’enivrer de borrachos, le baba au rhum maison.

Seville, Triana

Seville, Triana      © J. A. Alcaide

Lèche-vitrine et tentations dans le Centro

Pour le plaisir des yeux, arrêt chez Lina qui a confectionné des traje de flamenca pour la reine d’Espagne et les plus grandes danseuses. Je me rêve secrètement toute en courbes andalouses dans l’une de ces sublimes robes à volants ! Chez Juan Foronda, fournisseur de la Maison du Roi, petite leçon sur l’art de porter la mantille : noire pour la Semaine Sainte et blanche les jours de fête. Je file ensuite chez Félix Cartelismo d’où je repars, victorieuse, une affiche vintage de la Feria de Abril sous le bras.

La Macarena : chine et dévotion à Séville

Avant d’arpenter la calle Feria et ses tavernes populaires, une halte s’impose à la basilique de la Macarena pour aller voir de près les riches parures et les larmes qui perlent sur les joues de la Vierge la plus vénérée de tout Séville ! Par chance, c’est jour de marché : El Jueves, brocante où je dégote cartes postales rétros et babioles kitsch. La balade se termine au marché alimentaire blotti près de l’église Omnium Sanctorum. Faites comme les locaux, dégustez un poisson grillé à la Cantina.

Sacrifier à l’aperitivo !

Tous les jours c’est le même rituel : entre 13h30 et 14h30, la foule investit la plaza del Salvador où trône l’église grandiose du même nom. Comme les Sévillans, je commande mon verre de manzanilla (LA boisson incontournable de la Feria) au comptoir d’une bodega et pioche un sachet de chips au petit kiosque. Me voilà prête pour entamer la conversation autour des tonneaux disséminés sur la place qui soudain prend des airs de fête.

Méditer au vert pendant la sieste

La ville s’assoupit sous la chaleur écrasante… La quête de fraîcheur me conduit dans les somptueux jardins de l’Alcázar. Jets d’eau, fontaines, essences exotiques vous propulsent dans un conte des Mille et une Nuits ! Bon plan : des concerts nocturnes y sont donnés tout l’été. Autre époque, autre ambiance. A bord d’une calèche conduite par un cocher au fort accent andalou, je parcours les allées romantiques du parc María Luisa. En longeant l’ancienne manufacture royale de tabac, je songe aux cigarrerassévillanes qui y ont travaillé des siècles durant… sans elles, pas de personnage de Carmen !

azulejos-seville

Séville, azulejos     

Vino de Jerez et pescaíto frito

Petit tour des bars à tapas qui distillent les saveurs de la Feria. Santa Cruz et l’ambiance de tauromachie de Las Teresas : José, mon voisin de comptoir, m’indique la Casa Ricardo pour goûter les meilleures croquetas de la ville. Je tente d’abord la Freiduría Puerta de la Carne où l’on commande depuis 1929 cornets de poissons frits, chipirones et autres calamares. Enfin, cap sur Triana où je pousse la porte de l’Abacería del Postigo pour succomber à de fines tranches de jamón iberíco arrosé de vin de Jerez. Divin !

Pèlerinage de noctambule

A la nuit tombée, le démon de la fête s’empare de la ville… D’humeur aventureuse, je décide de goûter le « Sang du Christ », le cocktail maison de Garlochi, un bar au parfum de Semaine Sainte, inondé de vierges et ornements religieux, où flotte la musique étrange des processions. Je quitte ces lieux délicieusement blasphématoires pour l’ambiance folle de la Carbonería où le flamenco se savoure sans débourser un euro ! Minuit approche et je rejoins les curieux qui se pressent à Triana pour écouter chanter Anselma et se délecter de sa gouaille légendaire. Après moult sevillanas endiablées, la nuit s’achève avec la chanson de la Vierge, toutes lumières éteintes…

Dernier rituel auquel il faut sacrifier : un bon chocolate con churros… Moment de béatitude aux premiers rayons du soleil, sur une terrasse en bordure du Guadalquivir, et une promesse qui germe… C’est sûr, j’y retourne au printemps !

Et vous, vous êtes déjà allé à Séville ? Faites part de vos bons plans et coups de cœur dans les commentaires !

Vos commentaires

Bonjour,

En voici 3 :
AlmerÍa
Seville
Cadix

Cadix, Cordoue, Grenade et Seville Bien sur

cordoue grenade seville

Merci pour votre participation! Comme c’est Noël on offre un guide Andalousie aux 3 participants! Gauthier, Elisabeth et Danièle vont donc recevoir un cadeau Evasion par la poste!

C’est tres bon pour visiter Sevilla! Salut

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