
Mis à jour le 9 janvier 2020
| Thaïlande
Publié le 8 juillet 2013
La mégalopole du sud-est asiatique ne cesse de me surprendre. Mes nombreux passages dans la cité des Anges n’ont su me rassasier alors j’y retourne encore et encore… Bangkok l’ancienne me nourrit de ses traditions et de sa culture quand Bangkok la moderne tourbillonne et m’étonne. Venez, je vous emmène une journée à la découverte de Bangkok, une ville à double facette, entre tradition et modernité.
C’est tôt le matin que je pars découvrir Bangkok la traditionnelle. Le bateau Chao Phraya express serpente sur le fleuve et me dépose au ponton Tha Phra Chan, aux portes de la vieille ville. Sur le chemin du grand palais, je flâne sur le marché aux amulettes, un marché aux puces très local. Ici, ces talismans recherchés par des collectionneurs, des moines ou autres chauffeurs de taxi, se vendent à prix d’or.
Au bout de la rue, j’aperçois déjà le Wat Phra Kaew. Ce site, abritant aussi le Grand Palais, est un ensemble de temples qui ne ressemble à aucun autre en Thaïlande. Lieu de pèlerinage pour les fidèles bouddhistes qui viennent rendre visite au célèbre Bouddha d’émeraude, il surprend par ses dorures et ses différents styles architecturaux féériques. Entre le brouhaha des touristes et les prières des pèlerins, l’atmosphère de ce lieu ne me laisse pas indifférente.
C’est au Wat Pho que je retourne à chacun de mes passages. Ici règne une ambiance particulière. On y vient essentiellement pour voir le plus grand Bouddha couché de Thaïlande (46 mètres de long sur 15 mètres de haut). Il est magnifique certes, mais à bien y regarder ce temple me réserve bien d’autres surprises. En profitant tranquillement du site, je tombe sur l’ordination d’un moine dans le temple des ordinations puis sur un centre de massage. En effet, le Wat Pho est aussi le plus grand centre d’enseignement de médecine thaïlandaise du pays. Si l’école a été déplacée, le site abrite un centre où l’on peut se faire masser pour quelques euros seulement. De quoi repartir zen et serein pour affronter la suite de sa journée.
Après une pause déjeuner où je préfère goûter aux saveurs de la cuisine de rue, je pars en bateau à la découverte des Klongs. Dans ces canaux qui parsèment la ville, une autre facette de Bangkok m’attend. De petites maisons en bois en marchés flottants, une vie calme et surprenante, loin de l’agitation de la ville s’offre à moi. J’en profite pour faire un arrêt à la maison des artistes, mon dernier coup de cœur en date. Baan Silapin est une maison qui a été rachetée et rénovée par des architectes locaux soucieux de préserver la vie traditionnelle de Klong Bang Luang. Depuis quelques années, elle propose des expositions d’œuvres d’artistes locaux ainsi qu’un spectacle traditionnel de marionnettes. C’est un endroit paisible où il fait bon passer une heure ou deux autour d’un thé ou d’un café glacé.
De retour sur la terre ferme, je pars flâner sur le marché de Pak Klong, un grand marché aux fleurs que j’aime arpenter en fin de journée. Entre roses, orchidées et fleurs de jasmin ou de lotus, tous mes sens se mettent en éveil. Coloré et poétique, ce marché m’offre un vrai moment de détente et d’évasion.
C’est le soir, au coucher du soleil, après avoir plongé mon cœur et mon esprit dans la culture et les traditions thaïlandaises que je pars découvrir Bangkok la moderne. Loin des centres commerciaux climatisés, c’est sur une terrasse avec vue, un cocktail à la main que je vous invite. De là-haut, la ville m’offre un visage différent : je suis à mille lieux de penser qu’une cité si riche de traditions et de culture se cache sous tous ces buildings.
Ma journée se termine au cœur de cette Bangkok moderne. En rentrant à mon hôtel, je marche et j’observe. Je prends conscience que ce qui me plait à Bangkok, c’est cette vie contrastée entre les traditions qui nourrissent mon voyage et mon besoin d’évasion, et la modernité dans laquelle j’aime parfois me retrouver lorsque je pars à la découverte d’une culture aussi différente de la mienne.