
Mis à jour le 10 janvier 2020
| Angleterre , week-end
Publié le 12 janvier 2012
Un vaste stade de foot. Voilà l’image que beaucoup se font de Manchester. Il faut dire qu’entre Manchester United et Manchester City, la concurrence est rude. Moi, il y a une chose qui m’a toujours donné envie d’aller à Manchester : le rock des Smiths, de Joy Division ou d’Oasis. C’est ce que j’ai fini par faire pour fêter ma trentaine toute récente.
On le comprend dès la sortie du train arrivé en gare de Picadilly et en provenance de l’aéroport. Manchester est une ville du XIXe siècle et une enfant de la révolution industrielle. Le décor n’est pourtant pas désagréable : alternance de gigantesques bâtiments de brique, immeubles victoriens étudiés, usines et manufactures reconverties (ou pas), terrains vagues avec de super fresques… Du coup pour les bâtiments médiévaux il faudra repasser ou aller faire un tour du côté de Chester.
Cap sur le Northern Quarter. C’est un peu le Brooklyn local : hipsters, clubs, salles de concerts, restos bio ou fast foods curries, bars par dizaines… c’est l’Angleterre du XXIesiècle, jeune et métissée. Les magasins de disques (espèce en voie de disparition dans nos contrées) sont nombreux, de même que les galeries vendant des affiches de concerts rares ou objets collectors des enfants du rock locaux.
L’Haçienda, le club mythique financé par Factory Records et Tony Wilson, qui découvrit Joy Division mais aussi toute la scène de Madchester, a fermé ses portes en 1997. Le Roadhouse, temple du rock local, a pris la relève, au moins au niveau de la fréquence des gigs (concerts). Dès l’entrée les looks traditionnels du rock anglais sont bien représentés : psycho, mod, punk, hipster, gothic, c’est un savant mélange de frime et de déglingue étudiée. Pour les plus gros concerts, ça se passe à la Manchester Academy, un lieu beaucoup moins… habité.
La musique électronique est l’autre spécialité de Manchester depuis le second summer of love en 1988 et la naissance des rave parties. Qu’en reste t-il aujourd’hui ? Une vie nocturne plus qu’animée et une programmation electro parmi les meilleures d’Europe : le Sankeys et le Warehouse Project sont les plus connus mais honnêtement la densité d’établissements est vraiment très élevée !
Même si ce n’était pas (que) le but de ma venue, difficile de passer à côté. Et pas la peine de bouder son plaisir : à défaut de pouvoir aller à Old Trafford le mythique stade de MU (c’est complet et… hors de prix !), direction les pubs locaux qui vibrent tout autant que les travées du stade. On peut même dîner après le match au Sam’s Chop House, un pub distingué qui sert des fish & chips succulents !
C’est l’heure du bilan : Manchester est une ville parfaite pour une virée entre potes. Et comme partout au Nord de l’Angleterre les gens sont hyper sympas et les filles en t-shirt et mini-jupe, même au mois de janvier. This is England !
Et vous vous connaissez Manchester ? N’hésitez pas à nous laisser des commentaires !
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On va faire un tour àClermont! Les jaunards, la coopé…
Clermont the place to be, je l’ai toujours dit !
Hum, c’est notre virée prévue dans 2 mois. Nous écumons les villes anglaises avec un plaisir jamais contrarié et cette fois c’est un concert qui nous fait prendre l’avion. Manchester LA ville du rock, même plus récemment que les groupes cites plus haut avec les teigneux Gallagher entre autres !
Hello FandF, vous nous recommandez quelle autre ville anglaise ? Moi j’ai adoré Glasgow (qui est écossaise d’ailleurs) et Brighton
Jean-Jacques
le 12 janvier 2012 :
Merci, ça donne envie !
(Pour un french cocktail « rock dynamique + stade victorieux + industrie àl’ancienne + gens sympas », please visit Clermont-Ferrand.)