10 costumes traditionnels un peu ridicules

Par l’équipe du Guide Évasion, en kilt (avec rien en-dessous).

Caractéristiques d’une région, d’une communauté ou d’une époque, les costumes traditionnels peuvent parfois frôler le ridicule. Panorama des 10 plus difficiles à porter.

Le ridicule ne tue pas, le garde grec en sait quelque chose !

Oui c’est mal de se moquer de la Grèce en ce moment. Mais quand même, avec des gardes d’élite habillés pareil, ils donnent un peu le bâton pour se faire battre. Les evzones (« à la belle ceinture » en grec) sont postés devant le parlement, sur la place Syntagma (oui celle où toutes les manifs ont lieu). Béret de feutre rouge au gland de soie noire, chemise blanche, gilet brodé, jupe (fustanelle), pantalon rouge pour les officiers (collants en laine blanche pour les soldats)… Un vrai poème, en vigueur depuis 1821.

Incontournable bavarois…

Avouons le, personne ne peut rester impassible face au costume traditionnel bavarois et à sa Lederhose, sorte de culotte courte (au-dessus du genoux) en cuir, communément appelée « short tyrolien » et généralement décorée d’edelweiss et de motifs rappelant des scènes de chasse. En Bavière, ce sont les hommes, les femmes mais aussi les enfants qui revêtent leur costume à l’occasion de mariages, des fêtes et bien sûr durant l’Oktoberfest.

Ah ces Suisses !

La Garde Suisse Pontificale assure la protection du Pape au Vatican depuis plus de 500 ans ; difficile à croire vu leur dégaine exubérante : manches et pantalons bouffants à rayures jaunes, rouges et bleues, gorgerette, plume d’autruche sur le crâne… Il faut tout de même savoir que chaque uniforme est taillé sur mesure et que des dizaines d’heures et plus de 150 pièces de tissus sont nécessaires à sa confection !

Le Scottish kilt, un ridicule assumé

On vous dit écossais, vous pensez forcément kilt. C’est dire à quel point un costume traditionnel, si « extravagant » qu’il soit, peut devenir le reflet de toute une culture. On porte essentiellement le kilt durant des évènements traditionnels tels que les Highland Games ou la Burns Night, mais parfois au quotidien, avec une veste de costume par exemple. Traditionnellement les tartans (motifs des tissus) représentent chacun un clan. Si il vous prend l’envie un jour de vous vêtir de cette « jupe » en laine, n’oubliez pas de vous munir d’une épingle, histoire de ne pas « en perdre votre kilt » !

Le phénomène Amish aux États-Unis

Il faut savoir que le costume traditionnel amish est fabriqué à la main par les mères de famille et qu’aucune autre couleur à part le blanc, le bleu et le vert ne sont acceptées. Pour l’anecdote sachez que la marque Nike a crée une collection de souliers traditionnels pour les Amish !

Et en Belgique ?

Qui manque d’extravagance n’est pas belge ! On connaît le fameux carnaval de Dunkerque mais moins celui de Binche qui pourtant vaut le détour… d’ailleurs n’est pas Gilles binchois qui veut : il faut être obligatoirement Binchois d’origine, ne pas s’asseoir en public, ne jamais être saoul… C’est surtout le masque des Gilles qui est étonnant, voire un peu effrayant : fait de cire, décoré d’une paire de lunettes et d’une moustache à la Napoléon III, on ne lui donnerait pas le bon Dieu sans confession !

La face cachée de la Norvège

Une visite sur http://www.norskflid.no/bunad/bunader/ suffit pour prouver à quel point les Norvégiens affectionnent les costumes kitsch ! Chaque région possède son propre costume traditionnel et presque tous les habitants le portent lors de la Fête Nationale ou à l’occasion des photos de classe (imaginez-vous paré de votre costume traditionnel savoyard sur votre photo de classe du lycée, dur non ?)

L’Autriche, un ridicule sans complexe

Il est assez commun de voir des Autrichiens porter leur costume traditionnel dans la vie de tous les jours, particulièrement autour de Salzbourg . La photo ci-dessous montre deux jeunes femmes avec le célèbre (et un tant soit peu « ridicule ») Bollenhut, chapeau de paille à gros pompons rouges pour les célibataires et noirs pour les femmes mariées. Comme vous le voyez, même Sisi l’a porté !

Et la France dans tout ça ?

Les stéréotypes : le Français au béret

D’où vient donc ce stéréotype du Français, béret sur la tête et baguette en main (est ajouté parfois le célèbre camembert) ? On l’aurait facilement deviné, ce sont les Britanniques et les Américains qui en sont à l’origine…Dans les années 70, Jacques Lob et Marcel Gotlib se sont servis de ce cliché afin de créer le héros de bande dessinée Superdupont : il porte un béret, des charentaises, pratique le patriotisme économique en prônant sans cesse la consommation de vin et de camembert, achète trois paquets de Gauloises par jour mais les fume sans les allumer.

La réalité : la coiffe bigouden

En septembre dernier, dans le Finistère sud, Maria Lambour a fêté ses 100 ans : elle est une des dernières bigouden à porter sa coiffe haute de 32 cm tous les jours de l’année. À l’origine, la coiffe bigouden était une mode, les femmes la décoraient de rubans et de broderies afin de séduire les hommes. Au fur et à mesure des années, elle est devenue de plus en plus haute : alors qu’elle mesurait quinze centimètres en 1925, elle en mesure jusqu’à 35 en 2000. Il faut savoir que le port de la coiffe bigouden nécessite 30 min de préparation chaque matin ! Mieux vaut peut-être porter le béret finalement…

Vous pensez à d’autres costumes difficiles à porter ? Dites-le nous dans la partie commentaire !

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