
Mis à jour le 9 janvier 2020
| Maroc
Publié le 10 avril 2013
Lorsque l’on part au Maroc, il faut s’attendre à en voir de toutes les couleurs, et ce, au sens littéral du terme. Les ocres flamboyants des murailles, les blancs éblouissants des murs de chaux et le vert étincelant des tuiles magnifiés par la lumière ne laissent pas de marbre. Pour aller à la découverte de ce pays composite, voici une sélection des 10 villes à voir.
Porte de l’Occident ou tête de pont de l’Orient, Tanger est une ville millénaire qui vit au jour le jour. Pour s’imprégner de son atmosphère, il faut déambuler au fil de ses places et de ses ruelles-couloirs. Son statut de ville internationale, instauré dans les années 20, lui a permis toutes les excentricités. Princes, artistes, milliardaires se sont pressés dans la magnifique baie du Maroc…
Fès est une ville effervescente : derrière les portes sans âges de sa médina se cachent de sublimes palais, tandis que des bars trendy surgissent de l’ombre des minarets. Les amoureux des vieilles pierres s’émerveilleront devant les édifices royaux et religieux érigés au temps des Mérinides (XIIIe-XVe siècles). Le site des tombeaux mérinides, où reposent les sultans, offre un panorama exceptionnel sur la ville.
Ancienne forteresse, Rabat* connaît des destins divers jusqu’à celui de capitale en 1912. La kasbah des Oudaïas, édifiée sur un camp militaire, offre un dédale de ruelles aux murs blancs chaulés, croulant sous les bougainvilliers ; sa porte témoigne de la virtuosité des architectes almohades. Le Café maure, avec son point de vue sur les eaux, est, quant à lui, le lieu incontournable de la citadelle pour se désaltérer.
Ce « Versailles du Maroc », verrouillée par trois enceintes, se voulait imprenable. Chantier de prédilection du sultan Moulay Ismaïl, tyran mégalomane et contemporain de Louis XIV, la cité abrite une médina à taille humaine et un souk beaucoup moins agité que celui de Fès. La célèbre porte Bab Mansour vaut le détour avec son ornementation fouillée et ses entrelacs.
À la seule évocation de son nom, une foule d’images surgissent : la place Jemaâ-el-Fna et son agitation, la cohue permanente des souks, et au loin, la barrière de l’Atlas. Sa multitude de palais et medersas lui a valu son titre de ville inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. La plus cosmopolite des cités impériales du Maroc, qui fait et défait les modes, est la destination préférée des touristes et de la jet-set.
Toutes les tonalités de bleus sont déclinées dans cette ville qui respire la douceur de vivre. Suivre les sources, lavoirs, fontaines et moulins : voilà une manière plaisante de découvrir Chefchaouen ! Et pour récupérer, rien de tel qu’un repas sur la place Uta-el-Hammam pour voir le soleil enflammer les murailles ocre de la Kasbah.
La « fille de Grenade » a conservé une forte empreinte de la colonisation hispanique qui a duré jusqu’en 1956. En son cœur, la médina a conservé un parfum d’authenticité avec ses petits métiers, ses placettes ombragées et ses fontaines. Et pour une immersion totale, le Musée ethnographique vous invite à vivre une journée tétouanaise, avec ses us et coutumes.
Restons dans une ambiance ibérique avec El Jedida, ancien comptoir portugais. Dans la vieille cité en forme d’étoile à quatre branches, juifs, chrétiens et musulmans ont longtemps cohabité, comme l’attestent l’ancienne synagogue et les deux églises. La citerne portugaise au style gothique, valorisée par son éclairage, offre un spectacle incomparable.
Ce n’est pas un hasard si Orson Wells a choisi Essaouira pour le tournage de son film Othello. Blottie sur une presqu’île rocheuse, la cité-musée charme par ses constructions lumineuses et ses barques bleus si typiques. Après une balade sur la skala (remparts) d’où l’on domine la ville à 360°, il est agréable de déguster des grillades sur le port de pêche, très vivant.
La cité de l’Art déco témoigne de la succession d’architectes inventifs qui ont façonné, pendant les Années folles, le nouveau visage de la « Ville blanche ». Pour une ambiance plus orientale, une promenade du côté de la mosquée Hassan-II s’impose : construite au-dessus des flots et parée du plus haut minaret du monde, l’édifice se présente comme le « nouveau phare de l’islam ».
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N’hésitez pas à nous demander conseil Kate. Bon voyage !
Kate
le 10 avril 2013 :
Le Maroc : ma future destination. : )