
La Croatie* fait des envieux. Depuis que ses rivages enchanteurs ont pris possession des pages des magazines, les estivants sont toujours plus nombreux à délaisser les autres destinations du bassin méditerranéen pour découvrir le littoral dalmate. Destination vedette des plaisanciers qui glissent d’île en île sur l’eau transparente, rendez-vous de la jeunesse qui s’est approprié certaines îles et villes balnéaires, villégiature recherchée pour la douceur de son climat, la Croatie a déjà conquis le cœur des amateurs de farniente. Voici nos 10 villes préférées en Croatie.
Split est la capitale et la grande métropole économique de la Dalmatie. La deuxième ville de Croatie s’annonce par de gigantesques installations industrielles bien peu engageantes. Pourtant, passé cette ceinture grise et enfumée, et après avoir triomphé d’un trafic automobile intense qui rend laborieux l’accès au centre, on découvrira un exceptionnel ensemble urbain : une ville médiévale nichée dans le palais de l’empereur Dioclétien, construit voilà 1 700 ans.
Si les villes de la côte dalmate sont Renaissance et baroques, et tournent les yeux vers l’Italie, la capitale de la Croatie est romantique et appartient déjà au monde de la Mitteleuropa. Des grands cafés de trg Bana Josipa Jelačića au Théâtre national, de la promenade Zrinjevac avec son kiosque à musique aux galeries couvertes ouvrant sur la rue Ilica, la ville basse de Zagreb affiche ses origines autrichiennes.
Amoureux du calme et du repos, passez votre chemin : Hvar, qui comprend 12 000 habitants, est la station chic et choc de Croatie. Dès 19 h, sitôt revenu de la plage, on commence à danser sur les terrasses au rythme de la techno dont les pulsations énervées ne se taisent qu’aux petites heures du jour. Au port, les yachts sont amarrés à touche-touche pour le plaisir des badauds qui déambulent sur le quai de ce Saint-Trop’ dalmate.
Pour les habitants de Korčula, c’est indiscutable : Marco Polo est un natif de l’île. On y trouve même la maison où le célèbre voyageur vit le jour. Légende ou réalité, il n’en reste pas moins que Korčula fut de tout temps une île de marins et de commerçants, qui voulurent faire de leur chef-lieu une rivale de Dubrovnik. Il en reste une séduisante cité médiévale, plantée tout à l’est d’une île qui offre par ailleurs bien des attraits, au point de devenir une destination fétiche des Français.
Sauf à y arriver en avion, Pula, tout au bout de la pointe, n’est pas la porte d’entrée d’un voyage en Istrie. Pour l’atteindre, il aura fallu traverser de vertes campagnes, longer la côte, bref, résister à la tentation de remettre à plus tard la découverte de la plus grande ville de la région. Elle vaut pourtant la peine que l’on s’y attarde, histoire de fouler la piste de l’un des plus grands amphithéâtres du monde romain, de se fondre dans l’animation des ruelles de la vieille ville, et de prendre un café sur la place du Forum.
Trogir s’étant développée sur la terre ferme, la vieille ville concentrée sur son îlot est restée protégée des destructions et des constructions modernes. C’est tout le charme de cette petite cité médiévale : on y circule à pied, au long de ruelles tortueuses, à la découverte de ses églises, de ses palais, et de mille détails pittoresques qui font de la visite une étape immanquable lors d’un voyage sur la côte dalmate. La vieille ville est inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1997.
Derrière ses murs, au long de ruelles étroites et pentues, la vieille ville conserve un ensemble architectural prestigieux d’églises, de palais et d’édifices publics, construits pour beaucoup aux XVe et XVIe s. La figure de proue en est la splendide cathédrale Renaissance, avec sa célèbre frise des portraits. Elle figure depuis 2000 sur la liste du Patrimoine de l’humanité établie par l’Unesco.
La destination phare de la côte dalmate tient ses promesses. Perle de l’Adriatique pour les dépliants touristiques, trésor architectural appartenant au Patrimoine mondial de l’humanité pour l’Unesco, la vieille cité dalmate est véritablement unique : un corset de murailles face au bleu de la mer et, à l’intérieur, une ville presque entièrement piétonne où l’on peut flâner des heures, escorté de palais et d’églises, découvrant au hasard une nouvelle placette ou de nouvelles perspectives, et des coins populaires dans la partie haute de la ville.
La capitale de l’île joue la carte d’un tourisme haut de gamme. Une histoire ancienne puisque la station fut lancée à la fin du xixe s. à l’époque austro-hongroise. Mali Lošinj était alors un port très actif, le second dit-on en Adriatique après Trieste, célèbre pour la construction de voiliers. Il en demeure, le long des quais, le bel alignement des maisons d’armateurs.
Zadar n’en finit plus de panser ses plaies. Celles des bombardements de la Seconde Guerre mondiale étaient à peine cicatrisées que la guerre civile yougoslave, entre 1991 et 1995, s’acharna à nouveau sur la ville. Les immeubles de la partie moderne, constellés d’impacts de balles et d’obus, en portent encore témoignage. La vieille ville, héritière de la cité antique et corsetée d’une muraille, mérite le détour.
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