
6 mai 2012 | animaux , Top 10 , Tour du Monde
Spéciale dédicace à Gérardo, qui aime les animaux
Si on vous dit Central Park vous pensez écureuils, si on vous dit Rome, vous pensez chats… Petit tour d’horizon des animaux emblématiques de certaines villes.
Les chats de Rome : 300 000 ! Et encore, l e nombre est incertain… Les chats et Rome, c’est une très vieille histoire : importés par les Égyptiens, ils servaient à protéger les silos à grain des rongeurs. Étrangement, ils se concentrent à la place Torre Argentina. Attention ! Les grattares, amoureux des félins romains, veillent à ce qu’il ne leur arrive rien ! Une seconde colonie aurait été aperçue au cimetière protestant, les matous se prélassant sur les tombes de poètes Shelley et Keats…
Les éléphants à Bangkok : ils furent très longtemps esclaves des exploitations de bois, chargés de trainer les troncs abattus jusqu’à la scierie, battus et trop peu nourris. Mais les temps ont changé ! Protégés depuis quelques années, l’éléphant est devenu une icône de la Thaïlande. Tant et si bien qu’ils se promènent (plus ou moins) librement – mais surtout illégalement – dans les rues de Bangkok. Le touriste est toujours trop content de faire une photo du pachyderme devant les boutiques de luxe de la ville.
Les vaches de Calcutta : « Il y a des vaches partout dans Calcutta. Elles traversent les rues, s’étalent de tout leur long sur un trottoir qui devient inutilisable, fientent devant l’auto du Vice-roi, inspectent les magasins, menacent l’ascenseur, s’installent sur le palier, et si l’hindou était broutable, nul doute qu’il serait brouté. » (Henri Michaux, Un barbare en Asie, Gallimard) Sur le trottoir, sur la route, sur les rails,… elles sont libres, libres d’aller, venir, s’installer où bon leur semble. On y peut rien elles sont sacrées !
Les écureuils de NYC : rien à voir avec le roman de Katherine Pancol, ou presque. D’autant que, sous leurs dehors de mignonnes peluches, ces écureuils – gris et pas roux – sont une véritable catastrophe écologique : ils arrachent l’écorce des arbres, mangent les bulbes de fleurs, empêchent la germination des glands, volent les graines des mangeoires, pillent les nids des oiseaux, attaquent les oisillons… Et mettent ainsi en péril tout l’écosystème. On est bien loin de Tic et Tac !
Les rats de Paris : Pour continuer dans les Disney, on pourrait vous parler de Ratatouille. Mais là encore, le gentil Rémy est bien loin de la réalité. Car – pardon de casser le mythe – non, les rats ne parlent pas et ne font pas la cuisine. C’est dur à encaisser, on comprend. Mais de la même manière ils s’introduisent à peu près partout. Pour en voir à coup sûr, promenez-vous dans les impasses, avec option poubelles (faut bien qu’ils se nourrissent), ou sur les rails du métro. Soyez attentifs !
Les pigeons de Venise : vous pensiez aux pigeons parisiens ? Alors vous ne connaissez pas Venise ! C’est un véritable fléau : nourris par les touristes, ils sont des milliers à souiller les bâtiments centenaires de leurs déjections toxiques. Des commerces de graines ont vu le jour place Saint Marc, mais paradoxalement il est interdit de les nourrir ailleurs. D’où cette immense concentration de volatiles affamés… qui n’hésitent pas à attaquer les touristes pour voler quelques graines !
Les renards de Londres : ils sont près de 10 000 à arpenter les rues de la capitale britannique, profitant des superbes parcs londoniens, et, tout comme les écureuils de New York, sont un véritable problème : ils n’ont plus peur de l’Homme. Ils vident les poubelles, se nourrissant de tout, allant jusqu’à finir… les couches des nourrissons. Leur dernier coup d’éclat ? Ils ont détérioré le stand de tir construit pour les Jeux Olympiques de 2012 en mangeant les câbles et les microphones…
Les oiseaux de Sydney : il y a de très beaux oiseaux en Australie, du genre de ceux qu’on ne trouve que dans les zoos chez nous. Mais deux d’entre eux font la vie dure aux habitants de Sydney : les mouettes et les ibis. On a vu les premières à l’œuvre dans Le Monde de Nemo de Pixar. Mais les ibis blancs sont autrement plus ennuyeux : ils vivent au crochet des touristes, saccagent les poubelles, attaquent les passants pour grappiller de la nourriture, couvrent de leur déjections le moindre mètre carré et font, une fois la saison des amours venue, un bruit de tous les diables.
Les chiens d’Athènes : là encore, ça pullule ! 25 000 chiens errants peuplent les rues d’Athènes et la plupart font de la peine à voir. Des campagnes de stérilisation ont été lancées, vous repèrerez les chiens à leur collier bleu. Fait assez drôle, un chien errant, Loukanikos – « saucisse » en grec – a pris la défense des manifestants et a été élu personnalité de l’année par le magazine Time, au même titre que Kate Middleton… Cherchez bien, il est sur quasiment toutes les photos !
Les cigognes à Colmar : Avec tout ça vous allez penser qu’on déteste les animaux. Mais c’est faux ! La preuve, on est très fan des cigognes blanches de Colmar, qui elles – contrairement à tous les autres – sont les bienvenues. Les habitants aménagent des nids en haut de leurs maisons et, chaque année, on espère leur retour, toujours plus nombreuses après l’hiver. Manœuvre pour attirer les touristes ou amour du volatile ? On vous laisse trancher.
merci Joel!
jo
le 6 mai 2012 :
et les chipmunks de fuerteventura