
Mis à jour le 26 novembre 2018
| Angleterre , conseils pratiques , Etats-Unis , Europe , Voyageur
Publié le 19 octobre 2012
Vous ne supportez plus d’entendre parler français autour de vous, vous vous êtes lassé du traditionnel jambon-beurre et les journaux vous donnent de l’urticaire. En un mot, vous avez besoin de faire un break avec notre chère patrie. Seulement voilà, vous n’avez pas non plus envie de faire un voyage classique. Voici quelques alternatives qui devraient satisfaire votre désir d’évasion…
Vous parlez anglais comme une vache espagnole ? Un petit tour par la case séjour linguistique s’impose. De nombreux organismes proposent des séjours de quelques semaines en Europe, aux États-Unis, voire en Amérique latine. Selon votre motivation, vous opterez pour des cours intensifs ou une version plus light, qui vous laissera tout le loisir de profiter du pays. Quelque soit l’option retenue, profitez de l’occasion pour engager la conversation ! On vous recommande vivement de séjourner chez l’habitant. Outre le plaisir de découvrir les coutumes locales de l’intérieur, vous progresserez deux fois plus vite. De nombreux organismes proposent des séjours linguistiques pour les jeunes et les adultes (EF, Nacel, Terralingua…)
Encore étudiant ? Profitez-en pour partir un semestre ou une année à l’étranger. C’est l’occasion rêvée de doper votre niveau en langues, d’ajouter une jolie ligne sur votre curriculum vitae et d’aller à la rencontre d’une autre culture. On ne présente plus le programme ERASMUS qui, depuis à sa création, a permis à des millions de jeunes d’étudier en Europe. Au point de se transformer en véritable phénomène de société, immortalisé par Cédric Klapisch dans son film L’auberge espagnole. Si les États-Unis ou le Canada vous attirent, sachez qu’il existe des solutions pour partir sans payer les frais d’inscription — très élevés — des universités outre Atlantique (MICEFA). Sur place, les plus débrouillards se dégotteront sans difficulté un poste de teaching assistant, qui leur permettra de financer leur séjour.
Petit, vous étiez plutôt du genre Robin des Bois, de ceux qui rêvent de porter secours aux enfants du Saël. Sans aller jusqu’à vous engager au côté de Médecins sans frontières, de nombreuses associations proposent à des bénévoles ou à des volontaires de partir pour des missions de quelques semaines à plusieurs mois. L’association Concordia propose ainsi différents types de missions. Les volontaires (des jeunes venus des quatre coins du monde) partent d’une à trois semaines dans le pays de leur choix, en fonction de leur affinité avec le thème de la mission (éducation, social, culturel, environnement…). En échange de leur travail, ils sont nourris et logés. Il ne s’agit pas d’humanitaire à proprement parler, mais plutôt d’une manière originale et utile de voyager. Les plus motivés peuvent s’engager comme bénévoles dans les pays défavorisés. Les missions durent alors plusieurs mois et nécessitent quelques semaines de préparation.
Le voyageur qui tente le woofing doit être prêt à consacrer au minimum quatre heures par jour aux travaux de la ferme. Adeptes du voyage grand luxe, passez votre chemin. Pour les autres, tentez cette expérience hors du commun. La plupart des fermiers qui accueillent ces volontaires d’un genre nouveau — les Willing Workers Organisation on Organic Farms (travailleurs volontaires dans une ferme biologique) — se feront un plaisir de vous faire découvrir leur pays et leur culture. Autre avantage non négligeable : la flexibilité ! Rien ne vous empêche de voyager de ferme en ferme pour partir à la découverte du pays. Certains Wwoofers s’expatrient ainsi plusieurs mois, voire toute une année.
Pour organiser votre voyage : http://www.wwoof.co.nz/
A lire : les témoignages du Monde.fr.
Jusqu’à preuve du contraire, on a rien trouvé de mieux pour voyager sans trouer son compte en banque. Du petit boulot de plongeur le temps d’un été au poste en vue à la City de Londres, en passant par le Volontariat International, tout est envisageable. Des sites généralistes comme Cursusmundus ont le mérite de proposer tous les types d’annonces — du stage au VIE — et de vous aider dans vos démarches administratives. Le site de la Maison des Français à l’étranger regorge également d’infos utiles. Si la routine vous effraie, suivez l’exemple de Jan Lachner qui a eu la folle idée de parcourir l’Europe en changeant de pays et de job toutes les semaines !
SVE (Service volontaire européen) : Réservé aux 18-30 ans résidant dans l’un des pays du programme. Le volontaire participe à une activité d’intérêt général, non rémunérée, entre 6 à 12 mois. Il perçoit une indemnité mensuelle qui lui permet de vivre sur place.
VIE / VIA (Volontariat international en entreprise / dans une administration) : Réservé au 18-28 ans, étudiants, en recherche d’emploi ou déjà en activité. Le panel des missions est très large. La rémunération varie en fonction de la destination choisie. Vous pouvez vous engager jusqu’à 24 mois.
VSI (Volontariat de Solidarité internationale) : Mission d’intérêt général visant à développer l’action humanitaire dans un État hors de l’UE. Le volontaire est nourri, logé et indemnisé au minimum 100 € par mois. La mission peut durer jusqu’à deux ans.