Que voir à Fuerteventura : les incontournables

Surnommée parfois « l’Africaine », à cause de sa physionomie et la couleur rouge de sa terre, Fuerteventura est l’île la moins peuplée de l’archipel. Vous vous promènerez dans les rares villages s’égrenant au milieu des palmeraies, entre les horizons lunaires et les plages de sable blanc…

Le parque natural de las dunas de Corralejo, un condensé de beauté

Des dunes de sable blanc qui s’étalent à perte de vue, voilà ce qui vous attend. Vous comprendrez pourquoi on les compare souvent au désert africain : elles sont un vrai petit Sahara ! Les dunas de Corralejo, protégées par leur statut de parc naturel, font la fierté de l’île. Vagabondez au milieu des dunes, l’expérience est à ne pas manquer, notamment pour les amateurs de flore.

La ville de Betancuria, capitale déchue

La plus belle localité de l’île, capitale de Fuerteventura jusqu’en 1834, est un gros village situé dans le creux d’une vallée. Le site est grandiose et riant tout à la fois. Une belle église s’élève fièrement au milieu d’une profusion de fleurs et de palmiers.

Betancuria et son église, Fuerteventura, Îles Canaries      © rh2010 /AdobeStock

El Cotillo, ville de plaisir

El Cotillo est vraiment plaisante avec son vieux port, son urbanisme capricieux et ses restaurants en balcon sur la mer. La petite cité est colonisée par les surfeurs attirés par le spot réputé de la superbe playa del Castillo, dominée par le Castillo del Tostón, tour de guet du XVII^e s. destinée à protéger l’île des attaques corsaires.

La péninsule de Jandía et ses plages

La presqu’île de Jandía, classée parc régional, est réputée pour ses plages de sable blanc qui s’étendent à perte de vue. Notamment, Playa Barca est paradisiaque, et l’eau d’une transparence telle qu’elle se confond avec le sable blanc.

Peninsula de Jandia, Fuerteventura, Canaries, Espagne      © Jon Arnold/Hemis.fr

Poblado de la Atalayita, site mystérieux

Vous trouverez ici un site à la fois solitaire, énigmatique et vraiment fascinant. Il s’agit d’un ancien village fondé à une date difficile à déterminer par les Mahos, tribu d’origine berbère. Les maisons sont très rudimentaires, de formes et de types variés selon les époques, mais toujours en pierre sèche, et pour certaines à demi enfouies dans le sol.

La cueva del Llano, extraordinaire

Le tube volcanique d’environ 600 m de long est né il y a environ un million d’années. Il est habité par une colonie de Maiorerus randoi, sortes d’araignées ne tissant pas de toile et que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Vivant depuis des millénaires dans l’obscurité, le fossile vivant a pris une couleur jaune translucide et ses yeux se sont atrophiés.

Vers l’istmo de la Pared, montagneux

C’est la région la plus accidentée de l’île : les montagnes culminent à 700 m d’altitude. La campagne devient presque riante à Vega de Río Palmas, une palmeraie qui s’étend au bas de la masse brune d’un massif d’origine volcanique, créant un tableau coloré tout à fait irrésistible. Et les routes courant à flanc de montagne prodiguent des vues splendides sur l’océan !

La Pared, Fuerteventura, Îles Canaries      © elitravo

La casa de los Coroneles à La Oliva

La paisible bourgade de La Oliva ressemble à une oasis posée au milieu du désert. La fierté de cette commune : la « maison des colonels », construite au XVIII^e s. Cette grande hacienda de style colonial posséderait autant de portes et de fenêtres qu’il y a de jours dans l’année… En tout cas, elle a belle allure avec son grand portail et ses balcons en bois.

Pájara, ville mignonne

La petite localité fait figure d’oasis. Noyée sous les fleurs et les frondaisons des arbres se dresse l’église de la Virgen de la Regla, l’une des plus vastes et des plus belles de l’île. Elle s’ouvre par un portail décoré de motifs qui évoquent l’art aztèque. Derrière l’église, on peut jouir de la vue sur le barranco planté d’hibiscus, de bougainvillées et de lauriers-roses.

Le centre de l’île, majestueux

Avec son relief tourmenté, le centre de l’île offre des paysages rudes, souvent grandioses. Au milieu de terres rouges et ocre s’éparpillent çà et là quelques palmeraies et des villages aux maisons blanches mouchetées de pierre noire, dominés par leurs inévitables moulins à vent, dont la silhouette gracile vient tempérer l’austérité des paysages insulaires.

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