
Mis à jour le 10 janvier 2020
| cinéma , Etats-Unis , Europe , Italie
Publié le 9 novembre 2012
De Walter Salles, 2004
En 1952, Ernesto Guevara, accompagné d’un de ses meilleurs amis, décide de partir à la découverte du continent sur une vieille moto. Outre l’intérêt historique de ce film, qui revient sur la naissance de la vocation du Che, Carnets de voyage est un somptueux périple en Amérique latine. De l’Argentine au Pérou en passant par le Brésil et le Chili, les paysages sont à couper le souffle.
De Wes Anderson, 2008
Le voyage en train version Wes Anderson, ça décoiffe forcément. Trois frères gentiment décalés, un train fou dans un pays tout aussi barré — l’Inde—, une mère absente et onze valises à faire tenir dans un wagon, tels sont les ingrédients de cette quête spirituelle qui n’a rien de reposant. On rit, on s’émeut et on découvre l’Inde comme on ne l’avait jamais vue.
De Robert Guédiguian, 2006
Une fois n’est pas coutume, le réalisateur quitte le cadre de Marseille et déplace son intrigue en Arménie. Atteint d’une maladie incurable, un expatrié décide de mourir dans son pays d’origine et d’offrir une petite leçon de vie à sa fille Anna, quarantenaire pétrie de certitudes. Cette dernière se retrouve contrainte de poursuivre son père à travers l’Arménie, pays dont elle ignore tout. Un beau voyage initiatique.
De Sean Penn, 2008
Un jeune diplômé américain, écœuré par l’hypocrisie ambiante, peu tenté par la vie toute tracée qui l’attend, décide de partir seul pour l’Alaska. Il traverse ainsi tout le territoire, du Dakota au Colorado en passant par la Californie, et rencontre les personnalités les plus marginales de la société américaine. Un voyage jusqu’au bout de lui-même, rythmé par une bande originale d’exception.
De Ridley Scott, 1991
Un grand classique du film de voyage… qui tourne mal. Deux amies décident de tout plaquer, jobs et maris à périr d’ennui, pour un road trip en Arkansas. La virée exaltante vire au cauchemar quand les deux belles se rendent coupables de meurtre. A en croire ce film cynique, mieux vaut rester chez soi, les fesses rivées au canapé du salon, à regarder des films en boucle.
D’Alexander Payne, 2005
Aux États-Unis (toujours), mais en Californie (pour changer), deux amis que la vie a éloigné décident de se retrouver le temps d’un voyage. L’objectif avoué de ce périple ? Boire du vin, les meilleurs crus de préférence. Le motif sous-jacent ? Rencontrer des femmes pour l’un, acteur de seconde zone sur le point de se marier ; oublier son spleen pour l’autre, écrivain impubliable. Que les chauvins s’abstiennent, on y apprend que les bons vins existent hors de nos chères frontières.
De Cédric Klapisch, 2002
Un étudiant en économie part terminer ses études à Barcelone. Après des débuts peu engageants, il trouve rapidement sa place au sein d’une collocation très internationale. C’est le voyage version XXIe siècle. On ne bourlingue plus au quatre coins du monde. On s’installe dans une ville, on apprend à la connaître, on y fait la fête avec d’autres jeunes. Bref, on s’y construit une vie.
De Sofia Coppola, 2004
Deux Américains se rencontrent dans un hôtel japonais. Entre l’acteur désabusé et la jeune diplômée délaissée par son mari se noue une platonique mais intense histoire d’amour. Tokyo, avec ses écrans plasma, ses restaurants, ses bars à cocktails, ses rues bondées et ses temples zen sert de toile de fond aux pérégrinations de ces deux esseulés en quête d’eux-mêmes.
De Ra’anan Alexandrowicz, 2004
Le jeune James est désigné par le chef de son village africain pour accomplir un pèlerinage en Terre Promise. Un voyage qui tourne court : dès son arrivée en Israël, le jeune homme est accusé de vouloir émigrer clandestinement. Après un passage par la case prison, James rejoint un groupe de travailleurs illégaux. Très vite, le naïf et très pieux villageois succombe aux tentations du capitalisme triomphant. Une autre vision du voyage.
De William Wyler, 1953
Pour finir, on s’offre un moment nostalgie avec cette comédie romantique en noir et blanc, primée 3 fois aux oscars. A Rome, sur un banc au pied du Colisée, Audrey Hepburn, princesse entravée par le protocole, rencontre Gregory Peck, un séduisant reporter. Les amants impossibles volent une journée au reste du monde au volant d’une Vespa. Un indémodable.
Hervé
le 8 décembre 2012 :
Sur la Route de Walter Salles !